Battue par la Russie (0-2), dimanche, la République tchèque a concédé, après la Suède, sa deuxième défaite contre un des favoris pour le titre de champions du monde. Les Tchèques sont néanmoins pratiquement qualifiés pour les quarts de finale, où il leur faudra toutefois montrer un autre visage s’ils entendent aller plus loin dans la compétition.
Battue par la Russie (0-2), la République tchèque a concédé, après la Suède, sa deuxième défaite contre un des favoris pour le titre de champions du monde, photo: CTK
Le championnat du monde de hockey sur glace est entré dans sa deuxième et dernière semaine. Dimanche, à Stockholm, la République tchèque a disputé contre la Russie son sixième match de groupe comptant pour le premier tour. Et après s’être déjà inclinés (1-4) contre la Suède, le week-end précédent, les Tchèques ont concédé contre leur traditionnel rival leur deuxième défaite du tournoi. Battus (0-2) par la Russie, ils se sont ainsi inclinés pour la deuxième fois contre une des équipes favorites pour le titre de champions du monde. Menés dès la 1ère minute du premier tiers-temps, les Tchèques ont pourtant certainement livré leur match le plus convaincant depuis le début du Mondial. Mais un deuxième but encaissé suite à une infériorité numérique dès l’entame du troisième tiers-temps les a empêchés d’envisager mieux, comme le regrettait le défenseur Lukáš Krajíček, fautif et en prison au moment du deuxième but russe :
« Mon exclusion a été très dommageable. Ce n’était pas une faute indispensable devant notre cage, mais les Russes ont fait aussi beaucoup de fautes similaires lors de nos supériorités numériques que les arbitres n’ont pas sanctionnées. Mon exclusion est arrivée au mauvais moment, la supériorité numérique a permis aux Russes d’inscrire leur deuxième but. D’un autre côté, il faut reconnaître aussi que nous n’avons pas marqué le moindre but et il est difficile de gagner un match dans ces conditions. »
Petr Nedvěd, photo: CTK
S’il regrettait lui aussi le manque d’efficacité de son équipe, l’attaquant Petr Nedvěd livrait, lui, toutefois une analyse quelque peu différente à la sortie de la glace :
« Le gardien russe a été excellent. Je dirais qu’il prenait beaucoup de place dans sa cage… A trois ou quatre reprises, il a eu un peu de réussite, c’est vrai, mais pour le reste il a été très serein et très sûr sur tous nos tirs plus éloignés. Malgré tout, je pense que nous n’avons pas fait un mauvais match. Le but encaissé dès la 1ère minute ne nous a pas empêchés de faire jeu égal ensuite avec les Russes, même s’il nous a manqué l’essentiel, à savoir marquer des buts. »
Photo: CTK
Malgré cette deuxième défaite en six matchs, la République tchèque est pratiquement assurée de participer aux quarts de finale du tournoi, les quatre premières des huit équipes de chacun des deux groupes groupe étant qualifiées. En cas de victoire contre l’Allemagne mardi, scénario fort probable, la République tchèque devrait alors de nouveau retrouver la Suède, pays co-organisateur de la compétition avec la Finlande, pour un quart de finale cette fois à élimination directe. Et s’ils entendent battre une équipe candidate au titre et lutter pour une place sur le podium, l’objectif annoncé avant le début du Mondial, il sera alors enfin temps pour les Tchèques de montrer ce qu’ils ont vraiment dans le ventre…
