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Le tribunal de la ville de Prague a déclaré la faillite de Sberbank CZ, qui a des liens avec la Russie. Une audience de révision des créances déposées se tiendra le 6 octobre et sera suivie d’une réunion des créanciers le même jour.

Sberbank CZ est détenue par la société russe Sberbank Europe via la société autrichienne Sberbank Europe. Après la détérioration de la situation de Sberbank CZ en raison de la fuite des dépôts après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, au printemps, la Banque nationale tchèque avait décidé de lui retirer sa licence bancaire. A la fin du mois de juin, elle comptait des dizaines de milliers de créanciers, auprès desquels elle a enregistré des dettes d’une valeur de 61,762 milliards de couronnes. A la fin du mois de juillet, le tribunal municipal de Prague a ouvert une procédure d’insolvabilité à l’encontre de la banque, qui a elle-même déposé une demande d’insolvabilité.

En cas de faillite, les actifs du débiteur sont vendus et le produit de la vente est réparti entre ses créanciers.

Les membres du mouvement d’opposition ANO vont demander à la chambre basse du Parlement un vote de défiance à l’égard du gouvernement de coalition du Premier ministre Petr Fiala (ODS), a déclaré sa présidente Alena Schillerová. Le groupe prévoit de soumettre cette demande dès qu’il obtiendra les 50 signatures de députés nécessaires. Néanmoins, compte tenu de la majorité de la coalition au Parlement, il est probable que cette tentative de vote de défiance n’aboutira pas.

La décision du mouvement ANO est principalement motivée par l’affaire concernant les liens entre le nouveau directeur de l’agence de renseignement civil, Petr Mlejnek, et l’homme d’affaires Michal Redl, accusé dans l’affaire de corruption Dozimetr. Le mouvement ANO évoque également le fait que le gouvernement Fiala ne traite pas la situation économique difficile. Les représentants du mouvement ANO avaient promis qu’ils ne tenteraient pas de voter la confiance au gouvernement pendant la présidence tchèque de l’UE ; néanmoins, le président du mouvement, Andrej Babiš, a justifié ce revirement en invoquant le scandale « sans précédent » sur Petr Mlejnek.

Dans l’histoire de la République tchèque indépendante, sur les 16 tentatives de vote de défiance, un seul d’entre eux a entraîné la chute d’un gouvernement, et ce en 2009, lors de la première présidence tchèque du Conseil de l’Union européenne.

A l’exposition universelle Expo 2025 d’Osaka, la République tchèque souhaite se présenter dans les domaines de la robotique, de l’intelligence artificielle, des technologies de l’information, mais aussi, par exemple, dans le secteur des jeux vidéo. C’est ce qu’a annoncé le ministre des Affaires étrangères Jan Lipavský (Pirates), qui a précisé que la présentation du pays s’appuierait également sur sa présentation culturelle, car au Japon, la République tchèque est reconnue pour sa musique classique. L’œuvre d’Alfons Mucha – qui, selon le directeur du pavillon tchèque Ondřej Soška, a inspiré les manga japonais – sera également présentée.

L’exposition universelle reviendra à Osaka après 52 ans. En 1970, le pavillon tchécoslovaque de l’architecte Viktor Rudiš avait été visité par environ 11 millions de personnes. La présentation était basée sur l’œuvre des poètes Jan Skácel et Jiří Kolář. Une rivière de vie en verre de vingt-deux mètres de long, œuvre de Jaroslava Brychtová et Stanislav Libenský, guidait alors les visiteurs à travers l’exposition.

Les membres du mouvement d’opposition ANO délibèrent ce soir sur un possible vote de défiance contre le gouvernement, en raison du maintien dans ses fonctions du ministre de l’Intérieur Vít Rakušan (STAN).

La semaine dernière, l’ancien Premier ministre Andrej Babiš (ANO) avait demandé au Premier ministre Petr Fiala (ODS) la révocation de Vít Rakušan (STAN), invoquant les liens du directeur du service de renseignement civil (qui dépend du ministère de l’Intérieur) Petr Mlejnek avec l’homme d’affaires Michal Redl, accusé dans l’affaire Dozimetr. Petr Fiala avait répondu qu’il voyait dans la démarche d’Andrej Babiš une tentative de détournement de l’attention des affaires dans lesquelles il est lui-même impliqué.

Il faudrait au moins 101 voix à la chambre des députés pour renverser le gouvernement par un vote de défiance. Les partis d’opposition ANO et SPD comptent 92 voix, tandis que la coalition gouvernementale en a 108. Dans l’histoire de la République tchèque indépendante, un vote n’a entraîné la chute d’un gouvernement qu’une seule fois, et ce en 2009, lors de la première présidence tchèque du Conseil de l’Union européenne.