Iva Frühlingová publie ses histoires de mannequin

Iva Frühlingová, photo: www.ivaf.cz

C’est à l’âge de 14 ans que la Tchèque Iva Frühlingová a quitté la Bohême et sa ville natale de Litvínov pour entamer à Paris une carrière de mannequin. Après quelques années passées sur les podiums et devant les objectifs, elle entame une carrière de chanteuse et revient vivre en République tchèque. Cette semaine, elle sort son premier livre, Příběhy modelek, ou histoires de mannequins en français. Radio Prague a rencontré Iva Frühlingová lors du lancement de son livre et lui a d’abord demandé pourquoi elle s’était décidé à écrire sur les coulisses du métier de mannequin:

« Je me suis décidé parce que quand j’avais 14 ans, en République tchèque il n’y avait pas d’informations pour savoir à quoi je pouvais m’attendre dans le monde du mannequinat, donc je ne savais pas grand chose. En fait j’ai écrit ce livre pour que les jeunes filles qui veulent faire ce métier et leurs parents puissent en savoir un peu plus. »

Est-ce terrible ce milieu ?

« Non, ce n’est pas terrible, mais il y a des histoires terribles. Il y a des histoires marrantes et bien aussi, c’est comme dans la vie. Tout ce qui est dans ce livre est la vérité, c’est la vie que je raconte et dans la vie il y a des histoires marrantes et pas marrantes... »

Dans les histoires pas marrantes que vous racontez, il y a celle d’une de vos colocataires également mannequin qui s’est jetée par la fenêtre... Est-ce que vous avez dû prendre des précautions pour écrire ce livre, pour ne pas citer de noms d’agences notamment ?

« Oui, j’ai fait attention à ne pas écrire les vrais noms, pour que personne ne puisse savoir de qui je parle. »

Il y a eu beaucoup d’affaires il y a plusieurs mois à propos d’anorexies, de la mort de certains mannequins, est-ce que ça vous a aussi décidé à apporter votre témoignage ?

« Non, ce n’était pas pour ça, c’était vraiment juste pour que les filles qui veulent faire mannequin fassent attention, pour qu’elles sachent à quoi s’attendre, pour qu’elles puissent choisir une agence qui soit bien pour elles. »

Mannequinat, chanson, et maintenant un livre : quels sont vos futurs projets ?

« Tout, le cinéma, le sport (rires)... J’écris la plupart de mes textes pour mes chansons donc pour moi c’était normal d’écrire. Je n’ai jamais fini un livre, là c’est la première fois mais c’était plus facile parce que ce sont des petites histoires rassemblées... Mais je veux continuer à faire de la musique, c’est mon métier. »

Le mannequinat c’est totalement terminé ?

« C’est fini, mais quand quelqu’un m’appelle pour aller deux jours quelque part, ma mère me dit que je serais bête de ne pas prendre cet argent – donc je le fais, mais je ne vais pas faire les castings et je ne vais pas habiter un mois en Chine ou des choses comme ça... »

Vous aimeriez que votre livre soit traduit en français ?

« Oui... Vous pouvez le traduire ? »