La Bretagne sur la photographie

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Nous sommes au café de l'Institut français de Prague où a eu lieu, cette semaine, le vernissage d'une exposition de photographies dont le thème principal et unique est la Bretagne.

Le photographe d'Ostrava, Jiri Hrdina, a réalisé son album breton en été dernier, lors d'un voyage à travers la Bretagne. Ce pays, que l'écrivain tchèque Frantisek Kozik surnommait, dans l'un de ses livres, «la fille des océans», l'a littéralement enchanté.

«Je me sens attiré non seulement par la Bretagne mais par la France entière. Il y a deux ans, j'ai fait un voyage au sud de la France et, l'année dernière, j'ai pris le cap du nord. En plus, j'ai des amis en Bretagne.»

Les photos de Jiri Hrdina ne sont pas comme les autres. On n'y voit pas, en effet, des attributs traditionnels de Bretagne: des ports pittoresques, la solitude des bateaux à marée basse, la mer ou des églises et des calvaires, qui caractérisent cette région française. C'est plutôt la réalité, pas toujours très optimiste, qui prédomine sur les photos de Jiri Hrdina.

«En général, il s'agit des sentiments intérieurs, que j'essaie de traduire sur la photographie. C'est un problème. Lorsque je visite un pays étranger, je me pose toujours la question de savoir ce que je vais prendre en photo? Je peux choisir entre une photographie classique, je dirais «touristique», et une photographie non conventionnelle. J'ai choisi la deuxième éventualité. J'ai pris mes photos, notamment dans la ville de Tréguier, puis sur la Côte du Granit Rose et sur l'île de Bréhat.»

Pendant son voyage, Jiri Hrdina a rencontré aussi beaucoup de Bretons qui sont devenus l'un des thèmes de ses photos. Il a voulu les connaître en dépit d'un grand handicap - la langue. Parlant un peu français, il a essayé pourtant de communiquer avec eux et il les a trouvés très sympathiques.

«Les Bretons, comme d'ailleurs tous les Français, sont des gens très agréables et toujours prêts à vous aider. Au départ, j'ai eu quelques problèmes de communication, car ils étaient plutôt réservés, mais quand vous les connaissez davantage, ils sont adorables.»

Auteur: Astrid Hofmanová
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