La Fête nationale tchèque à Paris : réception, cérémonie militaire et inauguration d'un relief

On a profité de la Fête nationale tchèque, le 28 octobre, pour souligner l'importance des liens historiques entre la France et les Républiques tchèque et slovaque d'aujourd'hui. Plus de cinq cents personnes du monde diplomatique, politique et médiatique ont participé à une réception donnée à cette occasion par l'Ambassade de République tchèque à Paris. Les Parisiens ont pu aussi participer à une manifestation tout à fait particulière: l'inauguration au Centre tchèque d'une petite copie du relief de Lion tchécoslovaque dont l'original sur la façade de l'immeuble avait été détruit lors de la dernière reconstruction. Plus de détails avec notre correspondant parisien Jiri Slavicek :

«Le nouveau Lion tchèque toujours à deux queues est plus petit que l'original. Il n'est plus sur la façade mais à l'intérieur de cet immeuble historique qui représente toujours la première acquisition du Premier Etat tchécoslovaque à l'étranger. Le vieux Lion réalisé par le sculpteur Jean Vlach en 1947 avant la prise du pouvoir par les communistes à Prague, a pu être reconstruit par un autre sculpteur tchèque Jan Zelenka d'après les plans originaux conservés par Claire, la fille de Jean Vlach. L'histoire politique et sentimentale de ces lions héraldiques n'est pas simple à raconter. Elle semble aussi riche que les liens entre la France et l'Europe centrale. C'est le travail des historiens qui est en route.

La compagnie Nazdar
Mais cette année, pour faire le plein de souvenirs et d'émotions, il faut rappeler encore une autre cérémonie bien parisienne. Le dimanche 29 octobre au soir, des délégations tchèque, slovaque et surtout de l'Armée française ont ranimé ensemble la flamme sous l'Arc de Triomphe afin de faire vivre le souvenir de la compagnie Nazdar des soldats volontaires tchèques et slovaques. Leur compagnie Nazdar est partie au front sous le commandement français dès 1915. Avec l'entrée des Républiques tchèque et slovaque dans l'Union européenne et les retrouvailles avec la France, la boucle historique semble bien bouclée. D'autant que la flamme du souvenir a été ranimée pour la première fois par une petite fille bien sage qui parlait aussi bien le français que le tchèque. Sous l'Arc de Triomphe à Paris, cela paraissait clair, le futur destin européen de nos trois pays doit à présent être vraiment commun. »