La Moravie continue de subir les meurtrissures de cet hiver

Ostrava, photo: CTK

Après des chutes de neige record, depuis lontemps jamais vues dans la région, la Moravie, l'une des trois régions de la République tchèque, est toujours confrontée aux caprices de l'hiver de cette année : neige au début, à la grande joie des amateurs des sports d'hiver, dégel et verglas ensuite, pour se retrouver en ce début de semaine sous une épaisse couche de brouillard verglassant. Les routes de la Moravie du Nord, surtout, se sont donc transformées en patinoires. En plus de cela, la pollution est en hausse dans toutes les régions de la Moravie du Nord, région minière ou l'utilisation de combustibles formés pas les déchets de l'industrie minière sont chose courante.

Ostrava,  photo: CTK
La plupart des habitants de la région de la Moravie-Silésie se plaignent d'une pollution de l'air. Le smog touche la région d'Ostrava, d'Opava et de Novy Jicin. Alors que la limite est de 50 microgrammes au mètre cube, les limites sont dépassées de vingt fois. Selon le vice-gouverneur de la région, cette situation est le résultat de l'augentation du prix des combustibles classiques, le charbon, l'électricitée et le gaz. Pavel Luksa :

« Il faut donc que les citoyens prennent conscience de leur responsabilité. Ils ne peuvent dépasser les limites fixées par l'Etat en ce qui concerne la consommation des résidus de l'extraction des gisements de lignite. »

Un fait est certain : avec l'augmentation des prix des combustibles classiques, l'utilisation des combustibles résiduels est en augmentation en République tchèque comme dans d'autres pays. On constate, malheureusement, que dans la plupart des localités concernées, il n'existe pas de normes adéquates interdisant l'utilisation de combustibles nocifs à la santé. C'est le cas, par exemple, des communes de Karvina ou d'Orlova, en Moravie du Nord, les agglomérations où l'extraction du lignite et donc les méfaits qui en résultent sont toujours aussi omniprésents. Conséquences : un plus mauvais état de santé de la population, qui est l'objet, beaucoup plus souvent de troubles respiratoires ou relatifs à la résistance à certaines maladies... avec toutes les affections qui en découlent à long terme. Même, éventuellement, une plus faible résistance à des épidémies du type de la grippe aviaire !