La paralysie du trafic pragois n'a pas eu lieu
Ce mercredi matin, Prague s'apprêtait à un blocage qui risquait de paralyser le trafic en ville. L'Association des auto-écoles et l'Union des importateurs des voitures d'occasion, qui sont à l'origine de cette initiative, ont menacé de bloquer tous les accès de Prague. Quant aux auto-écoles, elles protestent contre les nouveaux tests comprenant des formulations incompréhensibles et même des fautes. Les importateurs des voitures d'occasion, eux, protestent contre des conditions d'enregistrement de voitures plus sévères. Leur protestation vise la révocation du ministre des Transports, Jaromir Schling.
Ce mercredi matin, Prague s'apprêtait à un blocage qui risquait de paralyser le trafic en ville. L'Association des auto-écoles et l'Union des importateurs des voitures d'occasion, qui sont à l'origine de cette initiative, ont menacé de bloquer tous les accès de Prague. Quant aux auto-écoles, elles protestent contre les nouveaux tests comprenant des formulations incompréhensibles et même des fautes. Les importateurs des voitures d'occasion, eux, protestent contre des conditions d'enregistrement de voitures plus sévères. Leur protestation vise la révocation du ministre des Transports, Jaromir Schling.
Comment se présentait la situation à Prague, plus précisément devant le ministère des Transports, où les manifestants se sont concentrés. C'est une question pour Astrid Hofmanova qui était sur place :
Environ 700 à 800 personnes et 500 voitures se sont réunies devant le siège du ministère des Transports et dans les rues adjacentes pour participer à cette manifestation de protestation. Celle-ci a commencé vers neuf heures et s'est déroulée tout à fait calmement, à part quelques exclamations sporadiques de la foule: « Des trajets sans permis de conduire - résultat de la loi », « le ministère des Transports - victoire du communisme », Schling-fossoyeur de la petite entreprise », etc. Sur les banderoles, on a pu lire les revendications de ce genre : la démission de Jaromir Schling, ministre des Transports, de son vice-ministre, Karel Holl, et du directeur du Service des licences d'importations des voitures, Jiri Konecny. C'est ce que nous a confirmé aussi Jiri Brabec, vice-président de l'Association des petits importateurs et transporteurs.
« Nous voulons négocier mais non pas avec la délégation composée de Schling, Holl et Konecny. M. Konecny qui est l'auteur de l'arrêté en question, publié il y a cinq cents jours, croit que tout est en ordre mais nous ne le croyons pas. Nous l'avons averti en juillet mais il n'a pas réagi. »
Selon M. Brabec, ces trois hommes sont responsables du chaos législatif dans les importations des voitures d'occasion ainsi que de la situation dans les auto-écoles, qui se voient perdre des clients à cause des nouveux examens de permis de conduire. Le ministre des Transports a envoyé devant le siège de son ministère sa porte-parole pour dire aux manifestants qu'il n'envisage point de démissionner, ni de révoquer de leurs fonctions Mrs. Holl et Konecny. Après la fin de la manifestation, vers 11 h, les participants se sont dirigés vers le siège du gouvernement. Ils ont demandé au Premier ministre, Milos Zeman, de satisfaire à leurs révendications. Autrement, ils menacent de poursuivre leurs protestations.