La social-démocratie pour une hausse des impôts

La social-démocratie

La social-démocratie
A moins de trois mois des élections législatives tchèques, les partis politiques commencent à montrer leurs couleurs. Les élections, c'est toujours une aubaine pour la presse. Le grand quotidien national, Mlada fronta Dnes, vient de donner le coup d'envoi : dans son édition de mardi, il publie le premier entretien d'une série consacrée aux chefs des grandes formations politiques tchèques. Priorité au parti gouvernemental, la social-démocratie. Quelles sont ses intentions, développées par son président, Vladimir Spidla ' On retiendra, surtout, la volonté d'augmenter les impôts, mais pas n'importe lesquels. Une plus forte imposition devrait toucher ceux qui bénéficient de hauts salaires. L'argument ? Celui qui gagne plus, a fait des études plus approfondies, a besoin d'une meilleure police, ou bien même, va plus souvent au musée. Selon la logique de Vladimir Spidla, le riche utilise plus souvent les services de l'Etat et doit donc débourser plus que le moins riche pour remplir des caisses de l'Etat. La social-démocratie est pour un impôt progressif, mais avec un taux plus important de progression, qu'il ne l'est actuellement. Comment arrivera-t-elle à marier ce désir avec la position de son éventuel partenaire, après les législatives, les chrétiens-démocrates, ceux-ci étant pour une baisse des impôts ?