La Tchéquie a célébré ses 10 jours dans l'U. E.

Vladimir Spidla à Bruxelles, photo: CTK

La République tchèque a fêté, lundi, à Bruxelles, les 10 premières journées de son appartenance à l'Union européenne.

Vladimir Spidla à Bruxelles,  photo: CTK
Pendant que le Premier ministre, Vladimir Spidla, discutait au Parlement européen de la politique de cohésion, en appelant à son affermissement dans l'Europe élargie et en mettant l'accent sur la nécessité des investissements dans des régions moins riches, une fête se déroulait sur le sol de la représentation tchèque auprès de l'Union européenne. Mme Petra Masinova, porte-parole de presse de la délégation, pour nous rapprocher son déroulement:

Vaclav Havel et Borek Sipek,  photo: CTK
"La représentation tchèque auprès de l'U.E. a organisé, lundi, une grande fête. Dans ses locaux, on a inauguré une exposition très spéciale de Borek Sipek, architecte personnel de Vaclav Havel. Borek Sipek ne montrait pas, ici, que ses objets de cristal, ses meubles, ses chaises, mais aussi le projet d'architectes européens d'une rue européenne, au Château de Prague, qui s'appelle ArcadEuropea. Le vernissage a eu lieu en présence de Vaclav Havel, du Premier ministre, Vladimir Spidla, du premier commissaire européen de Tchéquie, Pavel Telicka, et de près de 250 invités. L'après-midi, Vaclav Havel est parti pour un débat au centre de la Politique européenne. En y présentant ses visions de l'Europe, il a parlé des valeurs européennes qui ne sont pas seulement d'ordre économique, mais qui résident, surtout, dans la culture et les traditions communes."

L'envoyé spécial de Radio Prague à Bruxelles, Pavla Horakova, a retenu les sentiments de Vaclav Havel, qui s'est beaucoup employé pour notre adhésion dans les structures euro-atlantiques, l'OTAN et l'U.E.:

"C'est un moment positif et important de notre histoire. Le processus d'intégration n'était pas facile, la méfiance qui l'accompagnait n'est pas entièrement surmontée, mais elle fait partie de la vie, et il faut essayer de se croire l'un l'autre. Etre dans l'Union n'est pas une question de business, mais de décision: si nous voulons ou non participer à une nouvelle organisation du monde post-global, assumer la responsabilité de l'avenir de cette civilisation. Ceci dit, je me réjouis de ce que notre représentation permanente à Bruxelles rappelle la 10 journée de notre appartenance justement par la culture."