La Tchéquie marquée par la catastrophe naturelle en Asie du sud-est
En ce jeudi de la fin de l'année 2004, la Tchéquie est très marquée par la catastrophe qui a ravagé une bonne partie de l'Asie du sud-est. Les autorités, les associations, les organisations non-gouvernementales sont à l'oeuvre. Les premiers rescapés sont rentrés, nous racontant ce qui a été, pour eux, l'apocalypse.
- raconte cette touriste qui passait ces vacances au Sri lanka.
Le jeudi 30 décembre, l'ambassadeur de la République tchèque en Thaïlande, Jiri Sitler, qui est devenu une sorte de coordinateur de la présence tchèque en Asie du sud-est, a démenti certaines informations sur des victimes tchèques, publiées par les médias locaux. Il ne cache pas, pourtant, que les autorités locales et l'ambassade sont sans nouvelles et très inquiets sur le sort d'environ 200 citoyens tchèques, en vacances dans la région. Combien de blessés tchèques dans les hôpitaux thaïlandais, en ce jeudi ?
« Heureusement, l'information sur d'éventuelles victimes tchèques n'a pas été confirmée. D'un autre côté, nous avons des informations sur les disparus, les personnes dont nous n'avons reçu aucune nouvelle. Dans les hôpitaux thaï, en ce jeudi matin, il y a quatre blessés graves de la République tchèque ».Les touristes tchèques reviennent de la région de la catastrophe. Parmi eux des célébrités, comme le « Rossignol d'or », le chanteur tchèque, Karel Gott, qui s'est déclaré complètement choqué par la catastrophe naturelle. D'autres, comme la chanteuse, de comédies musicales surtout, Leona Machalkova, une habituée des vacances en pays thaï, ont échappé au cataclysme. Par contre, le retour des touristes tchèques d'une région touchée par une catastrophe naturelle d'une envergure jamais vue depuis des siècles, est une source de préoccupations pour le directeur du service d'hygiène de la République tchèque, Michael Vit :
« Pour l'instant nous sommes au stade de l'observation, en collaboration avec les organisations internationales. Naturellement, dans le cas de maladies infectieuses, importées en Tchéquie par les touristes revenant de l'Asie du sud-est, nous serions obligés de prendre des mesures spéciales. Heureusement, pour l'instant, ce n'est pas le cas ».
L'aide à la région touchée par le cataclysme se situe au niveau mondial. En Tchéquie, de nombreux comptes bancaires sont ouverts. Parmi eux, ceux des associations Adra, Homme en détresse, ou ceux de l'Unicef ou de la Charité catholique, dont la représentante affirme que les dons financiers sont les plus appropriés, dans le cas de telles catastrophes :
« Quand nous recevons de l'aide matérielle, il est rare qu'elle corresponde aux besoins réels sur le lieu de la catastrophe. Dans le cas présent, il est préférable de contribuer à la quête par des moyens financiers, plutôt que d'envoyer des dons matériels ».En réponse à cet appel, certaines compagnies de téléphonie mobile tchèque ont mis en service la quête par SMS. Vous envoyez un texto et la compagnie enverra un euro à l'aide internationale pour les victimes du séisme en Asie du sud-est. Du côté officiel, les autorités tchèques réunis en état-major de crise, présidé par le Premier ministre, Stanislav Gross, rentré de vacances, continue à démentir d'éventuelles informations sur des victimes tchèques, bien que, vu l'ampleur de la catastrophe, il soit probable que sur les près de 200 touristes dont on est sans nouvelles, le pire soit à craindre.