La Tchéquie participe à la Journée internationale de la famille

La famille est à l'honneur, le 15 mai, une journée proclamée Journée internationale de la famille par l'ONU il y a 13 ans. La Tchéquie y participe pour la deuxième fois, cette année. Une conférence internationale de psychologues et de psychothérapeutes se réunit à cette occasion à Prague pour discuter de la situation de la famille dans l'actuel monde globalisé.

A quoi ressemble la famille tchèque ? En général, elle est composée des deux parents et d'un ou deux enfants. Mais la famille tchèque change. Aujourd'hui, ce ne sont plus les jeunes entre 18 et 20 ans qui se marient, mais les trentenaires, après une mûre réflexion. Selon le psychologue Petr Smolka, les familles ne sont plus fondées en tant qu'unités économiques, mais avant en tant qu'unions sentimentales, et ce n'est pas la seule différence avec le passé:

« Les indices démographiques de la famille changent - les gens se marient plus tard, ils ont des enfants plus tard. La famille, aujourd'hui, n'est plus telle que nous la connaissons dans sa forme classique, qui débute avec la promesse des conjoints : les unions plus libres de gens qui ne sont pas mariés peuvent également être considérées comme des familles. »

Un petit sondage effectué à la veille de la journée de la famille révèle que cette fête est très peu connue et répandue parmi les Praguois. Leurs réponses à la question de savoir qu'est-ce que la famille signifie pour vous étaient, dans l'ensemble, positives. On écoute des enfants tout d'abord :

« Que tous ses membres m'aiment, que je puisse compter sur eux. »

« La famille m'a éduqué, m'a donné tout ce que j'ai, je l'estime hautement c'est ce que j'ai de plus cher au monde, et pour moi c'est le père qui est le pilier de la famille... »

Les adultes eux-aussi perçoivent positivement la famille, en tant que cellule de base de la société et pour beaucoup, le père est le chef de famille :

« La famille, c'est la certitude, la protection, c'est l'amour entre tous ses membres, de toutes les catégories d'âge, ce sont aussi vos chiens, et c'est le père qui la protège... »

Selon la sociologue Hana Marikova, il y a de plus en plus de personnes seules, des célibataires entre 30 et 40 ans. Alors que pour les hommes, la société se montre tolérante, les femmes seules sont toujours perçues comme quelque chose d'étrange. Pas tous et toutes vivent seuls de leur plein gré ou ne veulent pas se marier, plus tard, dit Hana Marikova :

« Ces gens même s'ils vivent seuls à plus de 30 ans, ne comptent pas, ou ne veulent pas rester seuls, à l'avenir. »

Les problèmes qui se posent aux familles dans la société actuelle seront abordés à une conférence internationale qui s'inscrit dans le cadre de la Journée internationale de la famille et qui se tiendra du 16 au 18 mai à Prague. Le leitmotiv de la conférence est : « En apportant une aide à la famille, on guérit le monde. »