L’Afghanistan et le Mali resteront les priorités de l’Armée tchèque en 2017 et 2018
Défense collective de l’OTAN, Afghanistan, Mali et lutte contre l’organisation de l’Etat islamique : en 2017 et 2018, les priorités de la République tchèque pour le maintien de la paix dans le monde resteront inchangées. Lundi, le gouvernement a adopté le plan de participation de l’Armée tchèque aux missions à l’étranger pour les deux prochaines années.
« Nous continuerons à nous concentrer sur la protection des unités des alliés et sur l’entraînement et la formation des forces de sécurité afghanes. Par rapport à 2016, le nombre de nos soldats sera effectivement légèrement revu à la baisse, mais si l’on tient compte de la taille de la République tchèque, notre contribution restera relativement importante. »
Au total, près de 2,3 milliards de couronnes (85 millions d’euros) seront consacrés à ces différentes missions à l’étranger pour les deux prochaines années. Le plan doit encore être approuvé par la Chambre des députés et le Sénat, ce qui ne devrait toutefois être qu’une formalité.
Après l’Afghanistan, le deuxième contingent militaire tchèque le plus important se trouvera au Mali avec une soixantaine de personnes opérant dans le cadre des différentes opérations de l’Union européenne et de l’ONU. Le Mali où des soldats tchèques ont repoussé une attaque contre la mission militaire de l’UE, en mars dernier (cf. : http://www.radio.cz/fr/rubrique/faits/mali-des-soldats-tcheques-repoussent-une-attaque-contre-la-mission-militaire-de-lue).
Concrètement, cinquante soldats seront placés sous l’égide de l’UE dans le cadre de la Mission de formation de l'Union européenne au Mali. Comme en Afghanistan, un des buts de la mission est la formation et l'entraînement de bataillons des forces armées maliennes. Quant à l’autre groupe, composé d’une dizaine d’unités, il continuera à participer à ce qui est appelé la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali, tandis que 200 soldats resteront en réserve, prêts à intervenir.Enfin, le le Sinaï, le Proche-Orient et les Balkans, au Kosovo notamment, sont considérés comme les autres pays et régions prioritaires ces dernières années, au même titre que la lutte contre l’Etat islamique depuis quelque temps ou d’autres missions de moindre envergure comme en Méditerranée ou sur le plateau de Golan.