L'attention se concentre sur l'Afghanistan

Réfugiés de l'Afghanistan

Neuf jours après les attaques terroristes à New York et à Washington, les médias et la scène politique et diplomatique tchèque concentrent leur attention sur l'Afghanistan. Le ministère des Affaires étrangères a réduit le nombre de lignes téléphoniques où les gens peuvent s'informer sur le sort de leurs proches ayant séjourné aux Etats-Unis au moment de la catastrophe.

Neuf jours après les attaques terroristes à New York et à Washington, les médias et la scène politique et diplomatique tchèque concentrent leur attention sur l'Afghanistan. Le ministère des Affaires étrangères a réduit le nombre de lignes téléphoniques où les gens peuvent s'informer sur le sort de leurs proches ayant séjourné aux Etats-Unis au moment de la catastrophe. Par contre, le ministère s'adresse aux Tchèques vivant en Afghanistan ou au Pakistan, leur demandant de quitter ces deux pays au plus vite possible. Seuls trois diplomates tchèques restent encore au Pakistan.

Le nombre de Tchèques qui séjournent aux Etats-Unis et dont le sort n'est pas connu diminue: ils sont environ 60 à ne pas avoir donné de nouvelles à leurs familles. Le ministère des Affaires étrangères suppose que les deux tiers des Tchèques recherchés devraient être en vie car ils n'habitent pas dans les villes attaquées. Néanmoins, le consulat tchèque de New York a reçu les informations sur environ dix ressortissants tchèques qui se seraient trouvés à proximité du World Trade Center au moment de la catastrophe.

Au début de cette semaine, la presse a apporté les informations selon lesquelles les terroristes ont essayé d'acheter des armes biologiques en Tchéquie. Mercredi, lors d'une rencontre avec le ministre de la Défense, Jaroslav Tvrdik, les chefs des services secrets tchèques ont démenti ces informations. Ils ont exclu aussi l'existence des organisations qui commerceraient avec les terroristes. Le ministre a dit aussi que l'embargo commercial contre les pays suspectés de soutenir le terrorisme pourrait toucher aussi la République tchèque. « Les pertes risquent d'atteindre des milliards de couronnes », estime-t-il. Parmi les pays à risque, il y a l'Afghanistan, l'Irak, l'Iran, la Libye, le Soudan et la Syrie.

Jan Kopal
La Police tchèque poursuit en justice un extrémiste. Il s'agit de Jan Kopal, président du Bloc national social, un mouvement d'extrême-droite, qui, lors d'une manifestation à Most, en Bohême du nord, a crié des slogans approuvant les attaques terroristes contre les Etats-Unis. Kopal risque de passer un an en prison, en cas d'approbation de sa peine.

Auteur: Astrid Hofmanová
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