L'Autriche versus la centrale nucléaire de Temelin

Des propos catégoriques à l'adresse de la République tchèque ont été formulés par Susanne Riess-Passer, vice-chancelier autrichien et chef des Libéraux FPÖ. Son parti insiste à ce qu'un veto soit opposé à l'entrée de la République tchèque dans l'Union européenne, au cas où Prague ne mettrait pas hors service la centrale nucléaire de Temelin. La souveraineté d'un Etat dans le domaine de la politique énergétique termine là où commence une menace d'un autre Etat. Temelin est une telle menace pour l'Autriche, a-t-elle souligné.

La possibilité d'inclure dans l'accord d'intégration de la Tchéquie à l'Union européenne les évaluations concernant la sécurité de Temelin faites dans le cadre des accords de Melk a été rejetée par le chef de la diplomatie tchèque, Jan Kavan, aussi bien que par le président de la Commission européenne, Romano Prodi.