Le 17 novembre a trouvé écho dans vos lettres

Jaromír Nohavica, photo: Janothird, CC BY-SA 3.0 Unported

Comme d’habitude, les dernières minutes de ce dernier mercredi du mois sont réservées aux lettres de nos auditeurs.

Le 25ème anniversaire de la Révolution de velours, qui a provoqué la chute du régime communiste dans l’ancienne Tchécoslovaquie, n’est pas passé inaperçu chez une grande partie de ceux de nos auditeurs, qui nous ont ces derniers temps écrit. Voici ce que nous a signalé dans sa lettre datée du 16 novembre, adressée donc la veille du jour anniversaire, notre fidèle auditeur et correspondant, M. Hervé Brien de Talence :

Jaromír Nohavica,  photo: Janothird,  CC BY-SA 3.0 Unported
« Bonjour à toutes et à tous, chers amis de la rédaction française de Radio Prague. Tout d’abord merci pour votre dernière QSL et vos commentaires dans le courrier des auditeurs. Quel dimanche musical aujourd’hui ! Pas de larmes, mais une grande émotion en écoutant ces chansons qui nous ramènent 25 ans en arrière. La musique est bien d’époque et apporte une certaine nostalgie surtout la magnifique chanson de Jaromír Nohavica, Když mě brali za vojáka. J’ai passé beaucoup de temps à chercher quelle pouvait être cette chanson, mais Internet étant un outil «génial », j’ai pu la retrouver sur YouTube. Dans cette vidéo, outre la mélodie qui est magnifique, ce qui m’a le plus frappé c’est la gravité du public qui reprend la chanson. J’ai également recherché et trouvé les paroles, mais la traduction n’est pas très fiable. D'après celle-ci, cette chanson me semble assez anti-militariste. Pourriez-vous nous en donner la traduction ? Pour terminer, avez-vous consacré un dimanche musical complet à Jaromír Nohavica ? Écoutant pratiquement tous les dimanches votre émission, je n’en ai pas le souvenir. Bonne fête nationale pour demain. Très bonne semaine à toutes et à tous, et très sincères amitiés tchécophiles. »

Merci, cher ami, pour vos sincères salutations. Nous sommes également heureux de voir que vous avez bien apprécié Jaromír Nohavica, un des chanteurs et musiciens les plus aimés du public tchèque qui a à son actif une vingtaine d’albums à succès. La chanson Když mě brali za vojáka que vous venez de mentionner est devenue avec les années un véritable classique, comme d’ailleurs beaucoup d’autres des chansons dont Nohavica est l’auteur et l’interprète. En ce qui concerne la traduction de la chanson citée, nous essayerons, selon nos disponibilités, de vous l’offrir. En attendant, on peut confirmer qu’elle comporte effectivement des accents anti-militaristes qui sont en même temps présentés avec beaucoup d’humour. J’ajouterais qu’une des éditions de notre émission régulière Dimanche musical a déjà été entièrement consacrée à Jaromír Nohavica. Il s’agit de celle qui a été diffusée le 6 janvier 2013 et qui a été préparée par Magdalena Hrozínková qui est actuellement, comme vous le savez, absente sur nos ondes, en raison d’un congé de maternité.

M. Christian Ghibaudo de France a également suivi les événements liés au 17 novembre 1989 pour nous écrire :

« Dans quelques jours, ce sera le 25ème anniversaire de la Révolution de velours, et j’écouterai avec encore plus d’attention vos émissions. Quel plaisir d’entendre Alena Gebertová sur les ondes aujourd’hui, racontant ses souvenirs de l’époque… Et sur votre site Internet, c’est bien intéressant cet article sur la consommation en Tchéquie depuis 1989. Ainsi la consommation de viande rouge a diminué, est-ce parce que maintenant cette viande coûte plus cher ou alors par goût ? »

Photo: Barbora Kmentová
Je rappellerais que l’article où sont comparés différents indicateurs économiques, en termes de consommation notamment, a été diffusé le 14 novembre dans le cadre de la rubrique Economie et Commerce. Les Tchèques mangent en effet environ quatre fois moins de viande rouge qu’auparavant. C’est une des conséquences du changement dans les habitudes alimentaires de la population qui a appris à manger davantage de volaille, de légumes, de pâtes et d’autres produits qui étaient sous le communisme dans les magasins absents ou rares. De même, des repas végétariens sont aujourd’hui en Tchéquie plus populaires que jamais. Or, il semble que le prix de la viande rouge ne joue pas dans ce sens un grand rôle, d’autant plus que relativement à son coût et au salaire moyen, elle est plus abordable aujourd’hui que sous le communisme.

Passons à la lettre de M. Jean-Marie Monplot dans laquelle il a abordé plusieurs sujets différents et dans laquelle nous avons pu lire :

« Bonjour chers amis de Radio Prague et merci pour vos petits mots dans le dernier courrier des auditeurs et aussi merci des confirmations QSL reçues dernièrement ; un amical coucou de Bretagne où nous sommes rentrés à fond dans un automne pluvieux et venteux mais c'est comme ça les bonnes choses ont une fin et finies les baignades dans l'Océan Atlantique ; ci-jointes quelques photos de la ville de Guérande et ses alentours, ville qui est bien connue avec son sel et les marais salants. Question : vous parlez des courses hippiques en Tchéquie, dont le steeple de Pardubice très connu, mais est-ce que les courses hippiques en Tchéquie sont très développées, y a t-il beaucoup de parieurs, comme en France ? Je profite par la même occasion de féliciter encore la Tchéquie qui comme son voisin slovaque continue à caracoler en tête de son groupe des éliminatoires de l'Euro 2016 après sa victoire sur l'Islande 2 à1 ! »

Les courses à l’hippodrome de Chuchle à Prague,  photo: Barbora Kmentová
Les courses hippiques sont en Tchéquie populaires surtout quand il s’agit du fameux steeple de Pardubice, l’une des plus difficiles courses d’obstacles en Europe. Les différentes courses qui se déroulent à l’hippodrome de Chuchle à Prague, ainsi que certaines autres réparties à différents endroits du pays, jouissent également d’un grand intérêt du public. Difficile pourtant pour nous de comparer le nombre de parieurs en Tchéquie et en France. On peut cependant estimer que chez nous, les paris sur les courses hippiques sont moins répandus que dans certains autres pays. Par ailleurs, c’est à plusieurs reprises déjà que nous avons abordé le thème des courses hippiques à l’antenne, par exemple dans la rubrique Le sport en Tchéquie du 9 avril 2009 ou dans la rubrique Pays du tourisme, diffusée le 4 octobre de la même année...

En ce qui concerne le football, force est de constater que les performances de la sélection tchèque demeurent source de joie pour tous les fans de ce sport. Mais la prudence est de rigueur, car tout n’est pas encore, et de loin, gagné.

Dans le courrier de cette semaine, nous avons également trouvé un triste message de notre fidèle auditeur et correspondant, M. Osamu Aikawa du Japon. Après nous avoir régulièrement informés de l’état de santé de son épouse, il nous a finalement fait savoir :

« Je suis très triste, parce que ma femme est décédée le 7 novembre. Elle se battait contre le cancer depuis mai 2012. Je suis maintenant seul et je tente de surpasser ma profonde tristesse en écoutant Radio Prague en streaming sur Internet. J'espère que nous allons rester en contact. Merci beaucoup. Nos écoutes des programmes en français de Radio Prague étaient notre seul moment de détente. Un grand merci pour votre gentillesse. »

Permettez-moi de vous exprimer, cher ami, en ce moment difficile de votre vie, le soutien de toute l’équipe des émissions en français de Radio Prague. Nous espérons, nous aussi, que nous resterons en contact et que vous poursuivrez l’écoute de nos programmes sur Internet.

Je tiens à remercier enfin tous nos auditeurs qui nous ont envoyé des rapports d’écoute, plus particulièrement M. Maurice Mercie de France et M. Roussel du Canada. Et comme toujours, voici la question du mois qui, pour une fois, n’est pas très difficile :

Comment appelle-t-on la révolution qui a abouti à la chute du régime communiste en Tchécoslovaquie en 1989 ?

Parmi les bonnes réponses, six vainqueurs seront tirés au sort et recevront un prix. Envoyez vos réponses avant la fin du mois à l’adresse suivante : [email protected]. Il ne me reste qu’à vous inviter à participer en grand nombre à ce concours mensuel, une façon de tester vos connaissances sur la République tchèque.