Le chef de la diplomatie tchèque, Cyril Svoboda, pour le journal MfD
L'année 2004 est la date d'adhésion espérée de la République tchèque à l'Union européenne. C'est le nouveau chef de la diplomatie tchèque, Cyril Svoboda, qui a la chance de consacrer cet événement historique. Alena Gebertova a lu pour vous ses propos pour le quotidien Mlada fronta Dnes.
Les intérêts nationaux... une expression qui est apparue très souvent dans le discours de politiciens tchèques avant les législatives de juin. Pourtant, ceux-ci ont rarement expliqué ce que ces intérêts veulent dire. Le ministre Svoboda les voit comme suit, je cite : « La sauvegarde de la souveraineté est, certes, dans notre intérêt national. En entrant dans l'Union européenne, nous ne la perdrons pas. Le principe de la coexistence au sein de la communauté internationale signifie qu'une partie de cette souveraineté est déléguée aux organes supranationaux... Etant donné que nous voulons être un Etat démocratique, notre orientation vers l'UE répond à notre intérêt national ».
Comment Cyril Svoboda voit-il la situation après le départ de Vaclav Havel, en janvier prochain, de la scène politique ? Il l'explique sur les pages du quotidien MfD... « L'autorité de Vaclav Havel peut faire croire à beaucoup de citoyens que nous avons une plus grande importance que nous n'avons en réalité. Dès qu'il sera parti, il faudra créer une image répondant à notre position réelle dans le monde ».