Le futur ministre des Affaires étrangères veut une République tchèque moins passive au sein des institutions européennes

Faire évoluer radicalement la position de la République tchèque au sein de l’Union européenne. Selon le probable futur ministre des Affaires étrangères, le social-démocrate Lubomír Záoralek, il s’agira de sa mission la plus importante dans ses nouvelles fonctions. Selon lui, la République tchèque se doit de donner une image plus positive à Bruxelles que celle qui est la sienne actuellement, renforcer son influence et prendre conscience que l’évolution de sa situation dépend du bon fonctionnement de l’UE. Selon Lubomír Záoralek, un affaiblissement de la légitimité de l’UE constitue une menace pour la République tchèque et celle-ci ne peut pas se permettre de rester passive. « Si la zone euro se consolide, elle peut commencer à s’éloigner des pays qui n’en font pas partie », redoute également le futur chef de la diplomatie.