Le niveau de vie des Tchèques

Milos Zeman

Sauf la perception des impôts et les problèmes dans l'armée, le Premier ministre Milos Zeman est satisfait de l'accomplissement de la déclaration programme de son gouvernement.

Milos Zeman
Sauf la perception des impôts et les problèmes dans l'armée, le Premier ministre Milos Zeman est satisfait de l'accomplissement de la déclaration programme de son gouvernement. Le chef du cabinet s'est surtout félicité d'une relance économique, de la croissance du PIB, de l'afflux d'investissements étrangers, du maintien de la paix sociale, de la baisse de la criminalité de 8%, et d'un accroissement du niveau de vie de la population.

Or, un sondage réalisé par le quotidien Mlada fronta Dnes révèle que la famille moyenne tchèque n'a pas ressenti cette amélioration de l'économie nationale. L'an dernier, le pouvoir d'achat a baissé de 180 couronnes par mois. D'autre part, une grande partie de familles vont mieux. L'abîme entre les différences sociales s'approfondit. Mieux vont ceux qui ne dépendent pas de l'Etat, en premier lieu les employés des moyennes et petites entreprises à participation étrangère, les travailleurs dans l'industrie électronique et dans les services financiers. Parmi les perdants, les employés de l'Etat, surtout les enseignants et les médecins, mais aussi les retraités. Il ressort de l'étude du journal que l'accroissement des revenus a été le plus rapide à Prague, dans la région de Domazlice, en Bohême du sud-ouest, et dans la région de Semily, en Bohême du nord-est. Par contre, une chute a été enregistrée dans la région de Chomutov, au nord de la Bohême, et Zdar nad Sazavou, dans le plateau tchéco-morave.