Le prix de la bière va augmenter

La brasserie Plzeňský Prazdroj, photo: Ondřej Tomšů

Mauvaise nouvelle pour les amateurs de bière, le prix de la boisson houblonnée va augmenter, a annoncé la plus connue des brasseries du pays, Plzeňský Prazdroj. Mais d’autres brasseries envisagent également une hausse de leurs tarifs. En cause : l’augmentation du prix des matières premières.

Brasserie de Plzeň  (Pilsner Urquell) | Photo: Ondřej Tomšů,  Radio Prague International
Vendredi dernier, la célèbre brasserie Plzeňský Prazdroj a annoncé une augmentation de 3,7 % de sa bière, à compter du 1er octobre, rapporte le quotidien économique Hospodářské noviny. Et la brasserie à l’origine de l’appellation « pils » n’est clairement pas la seule à batailler avec la hausse des prix des matières premières. Certaines des bières de Budějovický Budvar pourraient également à terme voir leur tarif augmenter.

Même topo chez Primátor, la brasserie de Náchod dans la région de Hradec Králové. Le directeur Josef Hlavatý a fait savoir que cette perspective était plus que probable cette année encore : « Nous allons augmenter, c’est sûr, la question c’est de savoir à partir de quand et de combien. Mais ce ne sera pas à partir du 1er octobre. Nous pensons plutôt à la fin de l’année. Le prix des matières premières de base monte en flèche, mais nous ne savons pas encore combien va coûter le malt et le houblon, donc nous préférons attendre. En général, les bières fortes augmentent plus tandis que la hausse est plus faible pour les bières plus légères, » explique-t-il. La brasserie de Náchod est spécialisée dans la production de bières spéciales et brasse tous les ans plus de 130 000 hectolitres du breuvage houblonné.

La brasserie familiale Bernard, à Humpolec, plus grand producteur de bière dans la région de la Vysočina, s’est également dite contrainte à une hausse de ses prix : « Nous faisons face à une pénurie d’orge malté, à une mauvaise récolte de houblon et à une hausse des salaires, » justifie le porte-parole de la société.

La brasserie Moravia est confrontée aux mêmes problèmes : « Nous allons sans doute devoir faire de même. Cela touchera certainement les bières en bouteille, mais a priori pas celle en tonneau. Ce sera plus clair dans un mois, » explique le brasseur en chef, Jan Grmela.

Svijany, plus important producteur de bière de la région de Liberec, n’a pas encore décidé de la marche à suivre et préfère attendre les résultats des discussions liées au prix des matières premières.