Le salaire minimum pourrait être valorisé en fonction du montant du salaire moyen

Photo illustrative: Klára Stejskalová

Le salaire minimum en République tchèque pourrait être valorisé régulièrement à compter de 2020. Son montant s’élèverait alors à une part de 40 % du salaire brut mensuel moyen. C’est du moins ce que prévoit le ministère du Travail.

Photo illustrative: Klára Stejskalová
La dernière augmentation, de l’ordre de 1 200 couronnes (près de 47 euros), du salaire minimum en République tchèque remonte à janvier. Son montant est alors passé à 12 200 couronnes (476 euros). Une nouvelle valorisation, très probablement cette fois de 1 000 couronnes (39 euros), est prévue par le gouvernement pour l’année prochaine également. Actuellement, un peu plus de 4 % des employés en République tchèque (environ 150 000 personnes) perçoivent ce revenu minimum en échange de leur travail, soit un des montants les plus faibles au sein de l’Union européenne.

Depuis quelque temps déjà, les employeurs demandent cependant à ce que la croissance de ce salaire minimum ne soit plus seulement le fruit d’une décision politique et soit plus prévisible. La Fédération de l’industrie et des transports (SPD) souhaite que son montant dépende de l’évolution de celui du salaire brut mensuel moyen, des taux de TVA et d’inflation. La Chambre de commerce réclame elle aussi l’instauration de règles.

De leur côté, les syndicats estiment que les valorisations de l’ordre d’un millier de couronnes sont insuffisantes, le pouvoir d’achat des employés percevant le salaire minimum restant très faible et inférieur à celui de pays comme la Slovaquie, la Hongrie ou la Roumanie.