Le secteur du bâtiment en plein essor
François est étudiant à Paris, à l’ESTP, une école d’ingénieur pour le génie civil. A Prague en stage chez Vinci dans le cadre de l’initiative franco-tchèque « 50 passeports pour l’avenir », il songe à postuler pour un VIE chez Vinci l’année prochaine, à la fin de ses études. Nous l’avons rencontré pour en savoir plus sur ses motivations, mûrement réfléchies. François a commencé par nous détailler ses activités pragoises ...
Quelle est votre mission ?
"Je suis employé sur le chantier en tant qu’assistant conducteur travaux. J’assiste le conducteur travaux, il me donne des missions. Le souci, c’est que je ne parle pas tchèque, donc je m’entretiens en anglais voire en allemand avec mes collaborateurs. Vu que je ne parle pas tchèque, je fais essentiellement des missions où on n’a pas besoin de parler, donc je suis plutôt dans le secteur de la qualité, le dimensionnement des appartements, la qualité des appartements, les surfaces… Pour qu’après, quand les entreprises sous-traitantes viennent voir mes conducteurs, pour que mes conducteurs puissent savoir exactement combien il y a eu de mètres carré posés, par exemple, et tout ce qui est enduit, ou parquet, ou carrelage."
Comment avez-vous choisi ce stage, pourquoi avoir choisi Vinci en particulier ?
"Tout d’abord Vinci, c’est le major mondial dans le bâtiment. L’année dernière, j’ai effectué 9 semaines de stage ouvrier en France avec Vinci. Ensuite, dans le cadre de mon école, je dois faire 13 semaines de stage en 2e année, et je voulais le faire à l’étranger. Mon frère était au début de l’année en Erasmus à Brno, j’ai donc découvert ce pays par l’intermédiaire de mon frère. J’ai alors fait une demande auprès de Vinci pour savoir si ils proposaient des stages en République tchèque, et heureusement, dans le cadre de 50 passeports pour l’avenir, il y avait cette possibilité. J’ai d’abord fait l’initiative de chercher un stage en République tchèque, et par chance, il y avait ce partenariat. En même temps, j’ai entendu parler du partenariat vers mars-avril, or moi j’avais fait la demande pour venir en République tchèque dès janvier, donc ça précédait la campagne de publicité."
Qu’est-ce qui vous a attiré dans ce programme ?
"Tout d’abord, vu que la République tchèque a intégré l’Union européenne récemment, l’avenir de l’Europe va se passer en Europe de l’Est. Le centre de gravité de l’Europe est maintenant plutôt du côté de Berlin que du côté de Strasbourg, et donc ça peut être une bonne opportunité de travail pour le futur. Ensuite, je sais que la mentalité tchèque est très amicale. L’intégration ici est facile, ils sont très accueillants. En même temps, c’était un pays à découvrir, donc une bonne expérience à vivre."
Comment vous avez été sélectionné, quels étaient leurs critères de sélection ?
"Puisque j’avais d’abord demandé à Vinci d’avoir mon stage en République tchèque, j’ai eu mon stage en République tchèque, et ce n’est qu’après qu’ils m’ont proposé de faire partie de « 50 passeports pour l’avenir » - donc ce n’était pas le même processus que mes collaborateurs qui ont passé des entretiens. Pour moi, il a suffit que je passe un entretien avec FCC Vinci, pour ensuite faire partie de ce stage. Il y a une autre stagiaire française avec moi à FCC Vinci, Sandrine."Et qui elle, a eu un processus de sélection probablement différent…
"Oui je pense, elle a déposé sa candidature plus tard."
Qu’est-ce que vous attendez de ces deux mois, quelles sont vos premières impressions ?
Et voir la ville de Prague et en-dehors. J’ai déjà été à Český Krumlov, donc je ne me contente pas que de voir Prague, j’essaie de voir aussi les différentes villes à côté. C’est toujours intéressant d’apprendre quelque chose de nouveau, et je pense, qui pourra être utile par la suite, puisque l’année prochaine, je sais que Vinci continue à se développer en Europe de l’Est et en République tchèque, et je pense déjà éventuellement postuler pour un VIE. Comme je l’ai dit auparavant, en République tchèque, le secteur du bâtiment est en plein essor, j’en ai déjà parlé avec mes collaborateurs conducteurs travaux. A Prague, les chantiers poussent dans tous les quartiers, puisqu’on a un manque de logements. En ce moment, par exemple, sur mon chantier, ça construit dans la verticalité, c’est-à-dire que c’est un bâtiment de 12 étages, ce qui se fait assez fréquemment ici, du côté de Prague. Vu qu’il y a des chantiers, je me dis qu’il y a des opportunités à saisir, à venir travailler ici en République tchèque…"