Le taux de chômage au plus bas depuis 2008
Le chômage poursuit sa baisse en République tchèque, à 5,2% au mois de juin contre 5,4% le mois précédent. Une situation sur le marché du travail liée au dynamisme de l’économie tchèque et aux travaux saisonniers qui devrait pousser les salaires à la hausse mais qui fait craindre une pénurie de main d’œuvre dans certains secteurs.
A l’inverse, le nombre de postes vacants est le plus élevé depuis octobre de cette même année 2008. Il y en avait 134 000 au mois de juin, 5 000 de plus que le mois précédent.
Des analystes interrogés par l’agence de presse ČTK tablaient pourtant sur une baisse du chômage légèrement inférieure. En plus de la bonne santé de l’économie tchèque, avec une croissance du PIB qui a été de 4,5% en 2015 et devrait être un peu inférieure cette année, ce sont essentiellement les travaux saisonniers qui permettent de comprendre l’ampleur de la baisse observée en juin.
Kateřina Sadílková, du Bureau du travail, explique que ce mois est traditionnellement celui où le secteur du tourisme est le plus dynamique, avec des embauches de saison également dans l’hôtellerie et la restauration. D’autant plus que les personnes fraîchement diplômées s’inscrivent généralement au chômage un peu plus tard, ce qui laisse entrevoir une hausse modérée du taux de chômage pour les mois à venir.
L’amélioration de la situation du marché du travail ne s’observe cependant pas partout en République tchèque de la même façon. Très faible à Prague ou dans la région de Plzeň, le chômage reste important dans des régions comme celle d’ Ústí nad Labem ou en Moravie-Silésie. De la même façon, la baisse est plus prononcée dans certaines localités, en particulier dans les villes de Bohême centrale, telles que Kladno ou Beroun.