Les chances de la République tchèque après le sommet de l'UE de Laeken
Le sommet de l'Union européenne de Laeken a donné une impulsion nouvelle à l'ambition de la République tchèque, en tant que pays candidat. Voilà le point sur lequel se mettent d'accord les médias et une grande partie de la représentation politique tchèque. Alena Gebertova résume.
Le Premier ministre tchèque, Milos Zeman, a profité de sa présence au sommet pour soutenir univoquement et au nom de son cabinet, l'idée fédéraliste de l'Europe future. Il a fait savoir, de façon on ne peut plus éloquente, qu'il a un avis sur l'intégration européenne foncièrement différent de celui de Vaclav Klaus, président de la Chambre des députés. Ce dernier, rappelons-le, avait récemment critiqué le processus d'intégration européenne, au Parlement européen. Les nations avec une identité forte n'ont rien à craindre dans l'Europe future, a dit Milos Zeman à l'adresse des eurosceptiques. En ce qui concerne la République tchèque, il est optimiste : tous les partis politiques sont pour l'entrée à l'Union européenne, à l'exception des communistes, bien sûr.
En attendant l'année fatidique, l'année 2004, la République tchèque a le droit d'être représentée à la Convention de l'Union européenne par deux membres du gouvernement et deux parlementaires. Ils auront les mêmes droits que les membres des Quinze, sauf le droit de veto. Pays candidat, nous ne pouvons pas participer au processus de décisions, mais nous pouvons participer au processus de création de rêves, dit le chef du cabinet tchèque.