Les déportés de travail ne demandent pas d'acompte

Jeudi, la présidence de l'Union des déportés de travail tchèques s'est déclarée des plus préoccupée par le retard dans le paiement, par l'Allemagne, des dédommagements aux déportés de travail. D'un autre côté, elle a décidé de ne pas demander d'acomptes au Fonds de l'avenir tchéco-allemand. Certains représentants de l'union les demandaient pour les déportés âgés qui décèdent, peu à peu. A l'origine, les dédommagements devaient commencer à être versés, d'ici à la fin de l'année dernière. Pour l'instant, les sociétés allemandes, qui employaient des déportés de travail, à l'époque de l'Allemagne nazie, n'ont pas versé les moyens financiers promis au Fonds de l'avenir. L'Union des déportés de travail pense que demander un acompte, comme l'ont fait les Polonais, ne répondrait pas à la mentalité tchèque.