Les priorités de la Confédération tchéco-moraves des unions syndicales
La Confédération tchéco-morave des unions syndicales veut défendre avec plus de résolution les intérêts des salariés. C'est ce qui a retenti, samedi, au congrès de la première centrale syndicale dans le pays.
« Je peux dire que d'autres députés, pas seulement ceux de la social-démocratie, ont promis de soutenir le code du travail, lors du vote renouvelé à la chambre. Les syndicalistes sont prêts à recourir à une grève générale au cas où le code du travail ou certaines de ces stipulations visant la défense des employés seraient menacés où si l'on procède pareillement qu'en France dans le cas des contrats première embauche. Tous les moyens seront employés, les grèves compris : beaucoup dépendra de la volonté des employés, de nos membres, des citoyens à nous soutenir. »
Pour la première fois depuis sa constitution en 1990, la Confédération tchéco-moraves des unions syndicales a une femme dans sa direction : Marcela Kubinkova élue aux fonctions de vice-présidente. Elle explique que les syndicats veulent penser aux employés dès le premier emploi, lors de son éventuelle perte, mais aussi après le départ à la retraite :
« Nous voulons que tous les employés aient la possibilité de résoudre ces situations, une fois qu'ils y seront confrontés. »La Confédération syndicale veut aussi participer activement à la préparation de la réforme des retraites. Dans ce contexte, Milan Stech a invité les syndicalistes à aller aux urnes car c'est au cours de la prochaine période électorale que la réforme de la fiscalité, des retraites, et de la santé se décideront. Attirer de nouveaux membres est aussi une tâche que la Confédération s'est fixée. Le départ des retraités des syndicats, la restructuration de l'industrie, mais surtout un désintérêt des jeunes sont, selon Milan Stech, les raisons de la diminution du nombre des membres de la confédération, de 900 000, il y a 4 ans, à 610 000 actuellement.