Les réactions à l'attitude des représentants tchèques sont, plutôt, critiques
Les quelque réactions à la décision du Conseil de sécurité de l'Etat qui sont apparues sont, plutôt, critiques.
Jan Jandourek, dans le journal Mlada fronta Dnes, dénonce le manque d'une position claire de la représentation tchèque. Pour lui, il n'y a que deux possibilités : soit les représentants tchèques ont une opinion qu'ils craignent de communiquer, soit, ils n'en ont pas et ont peur de l'avouer. « Il y a des opinions qui ont plus de poids avant qu'après »,écrit-il et de continuer, je cite : « Les propos du président de la République sont aussi source de déception. Son voeu que l'opinion des politiciens sur la solution de la crise irakienne réponde à la voix dominante de l'opinion publique tchèque, n'est pas vraiment digne d'un homme d'Etat ».
Adam Cenry souligne, dans Hospodarske noviny, que la situation actuelle apporte des dilemmes lourds à la République tchèque. Il écrit : « La discussion est d'autant plus difficile que les politiciens ont négligé un débat public sur la politique étrangère et de sécurité. C'est le fruit de leur provincialisme ou alibisme ».