Les relations tchéco-allemandes en souffrance
Les relations tchéco-allemandes ne devraient pas faire les frais des déclarations électorales. Une conclusion à laquelle sont parvenus les Présidents des deux pays, Vaclav Havel et Johannes Rau. Le président allemand a fait le voyage de Tchéquie précisément pour qu'il puisse, avec Vaclav Havel, atténuer l'actuelle tension entre Prague et Berlin.
Les relations tchéco-allemandes ne devraient pas faire les frais des déclarations électorales. Une conclusion à laquelle sont parvenus les Présidents des deux pays, Vaclav Havel et Johannes Rau. Le président allemand a fait le voyage de Tchéquie précisément pour qu'il puisse, avec Vaclav Havel, atténuer l'actuelle tension entre Prague et Berlin. Tous deux ont inauguré l'exposition des samizdats et les travaux de construction d'une école tchéco-allemande. Lors d'une conférence de presse, les deux présidents se sont déclarés d'accord que malgré la controverse aiguë autour des décrets Benes, les relations entre les deux pays restent bonnes. Le point de départ de cette dégradation serait les propos par lesquels le Premier ministre tchèque a qualifié les Allemands des Sudètes de traîtres de la nation et de cinquième colonne d'Adof Hitler. Le résultat en a été l'annulation, par le chancelier Gerhard Schröder, de sa visite de mars en Tchéquie. Zeman qui, bien avant, a été critiqué, pour ses propos, par le président Havel. Notons qu'à cause de la proximité des élections, le Président allemand n'a rencontré aucun responsable politique tchèque. Mais c'est aussi et sans doute à cause des élections d'automne en Allemagne que Johannes Rau a déclaré à la presse que Prague et Berlin ne font toujours pas la même lecture du passé.