Les Tchèques et l'Asie du sud

Sri Lanka, photo: CTK
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Un mort, douze personnes disparues, dont sept probablement décédées, c'est le bilan provisoire en ce qui concerne les ressortissants tchèques victimes de la catastrophe naturelle en Asie.

Rappelons que cette catastrophe a fait plus de 160 000 morts et un demi million de blessés, selon un bilan toujours provisoire. « L'espoir demeure, les Tchèques cherchent leurs proches ». C'est le titre du quotidien Mlada fronta Dnes daté de ce mardi, qui rapporte le cas d'une société informatique pragoise, dont le patron et une employée comptent toujours parmi les disparus. Jakub Dosoudil et Michaela Berankova passaient leurs vacances sur l'île de Phi Phi en Thaïlande au moment où la mer s'est déchaînée. Aujourd'hui, l'entreprise a décidé d'offrir une récompense à toute personne qui pourrait lui procurer des informations sur leur sort. Selon l'avocat des familles des deux disparus, ce n'est pas une pratique exceptionnelle, et d'autres sociétés, comme Microsoft par exemple, auraient, elles aussi, fait distribuer des tracts et coller des affiches promettant des récompenses.

Côté secours, les Tchèques s'organisent également. Lundi déjà, une équipe de secouristes de la petite ville de Pelhrimov s'envolait pour le Sri Lanka. En fin de semaine, c'est de Liberec que devrait partir du personnel infirmier pour la même destination. Ces équipes devraient soigner principalement les enfants blessés mais également aider à l'identification des corps grâce aux prélèvements d'ADN.

Sri Lanka,  photo: CTK
Par ailleurs, de plus en plus de personnes souhaiteraient adopter des enfants ayant survécu aux tsunamis. Le secours catholique tchèque envisage de soutenir un programme de parrainage au Sri Lanka. Pour Jiri Stejskal, de la charité diocésaine de Hradec Kralove, il ne faut cependant pas précipiter les choses :

« Le gouvernement a interdit l'adoption d'enfants de moins de 16 ans au Sri Lanka comme en Thaïlande, étant donné que personne ne peut, pour l'heure, faire respecter de règles ou instaurer un système efficace. Ce qui pourrait être envisageable serait l'adoption à distance, le parrainage. Mais pas dans l'immédiat, car cela demande aussi du temps, et nous nous concentrons en ce moment sur l'aide urgente nécessaire. »