Les Tchèques sont-ils tentés par les résidences secondaires à l'étranger ?

Les Tchèques, on le sait bien, ont un goût prononcé pour les résidences secondaires. Avec l'entrée du pays dans l'Union européenne, le 1er mai dernier, des horizons nouveaux se sont ouverts pour eux, dans le domaine de l'achat des biens immobiliers à l'étranger. L'hebdomadaire Tyden y consacre un long article que j'ai lu pour vous...

Les résidence secondaires : un refuge tellement aimé des Tchèques, dans les années de la grisaille communiste. Leur boom ayant culminé dans les années soixante-dix, quatre-vingts, elles sont devenues un véritable phénomène de société qui n'a pas encore été décrit et réfléchi à fond.

Avec la chute du régime communiste, plus d'un Tchèque s'est dit qu'il serait très sympa de posséder une résidence secondaire à l'étranger. Si certains en ont acheté une, déjà, dans la seconde moitié de années quatre-vingt-dix notamment, on peut pourtant dire qu'il s'agit, plutôt, de cas isolés. A présent, les barrières psychologiques sont-elles tombées avec l'entrée du pays dans l'Union européenne?

Selon une récente édition de l'hebdomadaire Tyden, l'intérêt des Tchèques pour les résidence secondaires à l'étranger demeure toujours assez faible. En se réfèrant à une enquête effectuée auprès de près de trois cent hommes d'affaires du pays, il constate que sept pour cent d'entre eux seulement envisagent de s'en acheter une. L'enquête révèle aussi que les hommes d'affaires tchèques privilégient, dans ce domaine, le confort au businnes. Ainsi, donc, si un jour ils se décident à acheter une maison à l'étranger, ce sera avant tout pour s'y récréer. L'Espagne, l'Italie, la Croatie, qui sont les destinations touristiques privilégiées des Tchèques, sont les pays qui les intéressent le plus.

Selon le magazine Tyden, on peut s'attendre assez prochainement à ce que la situation change assez vite et que les entrepreneurs tchèques élargissent leurs activités commerciales vers l'étranger en s'y procurant, à cette fin, des biens immobiliers. Dès maintenant, ce sont la Slovaquie, l'Allemagne et la Pologne qui sont les pays les plus sollicités.

Tyden fait remarquer la différence qui existe entre l'Europe occidentale et la Tchéquie. Tandis que dans le premier cas, ce sont en premier lieu les retraités et les couches moyennes qui achètent des maisons à l'étranger, en Tchéquie, ce privilège appartient seulement à des catégories avec des revenus très élevés.