Les Tchèques viennent de célébrer leurs fêtes nationales
Saints Cyrille et Méthode, et Jan Hus : trois grandes figures de l'histoire tchèque, et, en même temps, de l'histoire mondiale... Cette année aussi, nous avons fêté, le 5 juillet, l'arrivée, au IXe siècle, des frères évangélisateurs en Bohême et en Moravie. Le 6 juillet, nous avons commémoré la mort martyre du réformateur religieux, Jan Hus.
L'héroïsme et le sort tragique de Jan Hus, brûlé vif comme hérétique, ne sont pas non plus tombés dans l'oubli... Le 6 juillet dernier, 587 ans après sa mort de ce réformateur religieux tchèque, sur le bûcher de Constance, plusieurs messes ont été célébrées à sa mémoire : à la Chapelle de Bethléem à Prague, où le maître avait prêché, à Husinec, son village natal, ou encore à l'Eglise pragoise de Saint-Sauveur, cette dernière étant célébrée par le pasteur protestant et député, Svatopluk Karasek. Il y a quelques jours, le pasteur a cité, dans le journal Lidove noviny, quelques-uns des fameux propos de Jan Hus : "Il vaut mieux mourir que vivre mal... Celui qui craint la mort, perd la joie de vivre... C'est toujours la vérité qui triomphe..." A la fin de son article, le pasteur Svatopluk Karasek a écrit : "Aujourd'hui encore, Jan Hus réunit les chrétiens de diverses communautés... (...) Pour moi, il reste une source d'inspiration inépuisable. Quand je pense à sa grandeur, je m'aperçois que je suis tout petit. Quand je songe à son enthousiasme, je vois à quel point moi-même je suis faible, en suivant l'exemple du Christ. A quel point je me laisse influencer par le monde d'aujourd'hui, par notre époque..."