Journées de fêtes nationales - célébrations mais aussi tragédies sur les routes

Le président Vaclav Klaus avec l'archevêque Jan Graubner à Velehrad, photo: CTK
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Le 5 juillet, c'était la fête nationale de la saint Cyrille et la saint Méthode. A cette occasion, a eu lieu comme chaque année, le grand pèlerinage national à Velehrad, en Moravie, en souvenir des deux apôtres qui ont apporté la parole de Dieu dans l'empire de la Grande-Moravie, au IXe siècle. Pour la première fois, le président de la République, Vaclav Klaus, et son épouse ont participé au pèlerinage.

Le président Vaclav Klaus avec l'archevêque Jan Graubner à Velehrad,  photo: CTK
La messe a été célébrée par le cardinal Miloslav Vlk devant plus de 30 000 pèlerins. Le chef de l'Etat s'est aussi adressé à eux en déclarant : « Velehrad, en tant que symbole de la tradition de Cyrille et Méthode, est un lieu important de notre histoire nationale et d'un pèlerinage vivant. Nous rappelons la mémoire et le legs de ces deux saints, parce qu'il y a plus de 1000 ans, ils furent les initiateurs d'une mission religieuse, culturelle et de civilisation dans notre pays, devenant ainsi, les co-créateurs de l'Etat tchèque qui naissait. » Pour le président de la République, le pèlerinage de Velehrad est une occasion de rappeler les traditions de la nation tchèque, ses particularités, le respect de l'Etat tchèque et les valeurs de l'amour chrétien. Le 6 juillet, jour de fête nationale à la mémoire de Jan Hus, grand réformateur tchèque qui a trouvé la mort sur le bûcher de Constance, plusieurs cérémonies ont eu lieu. A Husinec, sa ville natale, une messe a été célébrée et un message envoyé au pape Benoît XVI appelant les chrétiens à considérer Jan Hus comme un intermédiaire dans la réconciliation. A Prague, à la chapelle de Bethléem, une messe a été célébrée en présence de nombreuses personnalités de la vie politique, entre autres celle du Premier ministre, Jiri Paroubek.

Photo: CTK
Les deux jours de fêtes ont été, malheureusement, tragiques sur les routes tchèques. Onze morts rien que pour le mardi 5 juillet. Jusqu'à maintenant, la journée la plus meurtrière avait été le 21 mai, avec dix morts de la route. Selon la police, la raison de cette hécatombe était le départ en vacances de beaucoup de familles, mais aussi le mauvais temps, avec une pluie battante qui a duré toute la journée. Pourtant, il semble aussi que les automobilistes sous-estiment le danger : ils roulent trop vite, ne font pas attention, violent le code de la route.