Les Tchèques vont établir la paix en Macédoine
Après la signature, lundi, de l'accord de paix en Macédoine, plus de trois mille soldats de l'OTAN vont se rendre dans ce pays, pour empêcher un nouveau conflit. Parmi eux, une centaine de militaires tchèques. Par Magdalena Segertova.
La signature de la paix, qui reste pourtant assez fragile, a fait plaisir aux dirigeants politiques du monde entier. En premier lieu, bien sûr, aux représentants de l'OTAN, de l'Union européenne et des Etats-Unis, qui ont négocié l'accord en question. Le président américain, George Bush, parle d'un bon signe, George Robertson, secrétaire général de l'OTAN, d'un retour à la vie normale, d'une lumière au fond d'un tunnel, Javier Solana, représentant de l'UE, d'un grand jour pour la Macédoine, selon le chancelier allemand, Gerhard Schröder, Skopje peut, désormais, compter sur le soutien de Berlin. Le Président tchèque, Vaclav Havel, partage tout à fait l'optimisme de ses collègues. Il croit fermement en la conciliation des Albanais et des Macédoniens, en le renforcement de la démocratie et des droits de l'homme en Macédoine. Mais respecter les droits de l'homme veut aussi dire protéger les droits des minorités, n'a pas oublié de souligner Vaclav Havel... Les médias tchèques, eux, restent assez réticents à ce sujet, vu que les combats entre la minorité albanaise, demandant des droits supplémentaires, et les Macédoniens se succèdent, accord ou pas accord.