Lettres, lettres, lettres

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Chers auditeurs, l'heure est maintenant d'ouvrir vos lettres, de répondre à vos questions et suggestions.

Roger Cassagne d'Aurillac, en France, nous a écrit :

« Comme je vous écoute souvent, pendant le petit déjeuner le matin, je connais bien cette émission Faits et événements. Je l'apprécie, car elle nous donne beaucoup de nouvelles et de points de comparaison avec notre pays ou l'Europe. »

Un autre auditeur d'Auverge, M. Jean Barbat de Beaumont nous a envoyé une très belle carte postale, pour nous "donner envie de venir ou revenir dans sa région". A part cela, il écrit :

« Chers amis, vous recevez, peut-être, moins de courrier ? La raison est le prix du timbre. Il y a 2 ou 3 ans, le prix était le même pour une lettre destinée à un pays de l'Union ou destiné à la France. Aujourd'hui, c'est 0,54 euro vers la France, vers un pays de l'Union 0,60 euro (pays hors l'Union, par exemple la Serbie, 0,85 euro ! Nos dirigeants se basent sur un proverbe français qui dit 'quand on aime, on ne compte pas'. C'est mon cas vis-à-vis de Radio Prague. »

Eric Charon de Montviron, lui, a vraisemblablement écouté notre émission spéciale du 17 novembre 2006, animée par Anna Kubista. Elle vous a parlé de Louis-Eugène Faucher, chef de la mission militaire française en Tchécoslovaquie pendant l'entre-deux-guerres. Eric Charon nous a écrit :

« Il est bien dommage que ce général soit oublié des Français. Historien amateur, j'ai travaillé sur le sujet en découvrant l'existence de ce général dans le film "De Nuremberg à Nuremberg", où Frédéric Rossif en faisait mention. J'ai particulièrement été impressionné par le fait que le général Faucher ait demandé, symboliquement, la nationalité tchécoslovaque en 1948, après les accords de Munich. Par ailleurs, journaliste de profession, j'ai couvert en 1994, le cinquantième anniversaire du débarquement, et notamment les cérémonies de Sainte-Mère- Église, le 6 juin. J'ai pris, à cette époque, une photo curieuse et émouvante : deux jeunes déployant le drapeau tchécoslovaque, à 7 h du matin pour une cérémonie intime, sans doute en mémoire d'un membre de leur famille. »

Christian Ghibaudo de Tende, en France, nous pose une question intéressante, je cite :

« Ces derniers jours, en Allemagne, il y a eu quelques troubles avec l'inauguration des locaux de l'Eglise de Scientologie à Berlin. Dans votre pays, l'Eglise de Scientologie est-elle considérée comme 'secte' (comme en France) ou comme « église » (comme aux Etats-Unis) ? Les membres de la Scientologie sont-ils nombreux en République tchèque ? »

M. Ghibaudo, sachez qu'à la mi-janvier, la presse tchèque a consacré des pages entières à ce sujet. Tout d'abord, les autorités tchèques n'ont pas encore reconnu à la scientologie le statut d'Eglise. D'après le porte-parole des scientologues tchèques, Jiri Voracek, la communauté est en train de préparer une demande, pour l'obtenir. L'opinion publique considère souvent les scientologues comme une secte. La communauté des scientologues tchèques compte environ 400 membres actifs et jusqu'à 2000 sympathisants. Ils se réunissent dans quatre centres à Prague, à Brno, à Plzen et à Ostrava, donc dans les quatre principales villes du pays. Dans le contexte de l'ouverture controversée de l'Eglise de scientologie à Berlin, les médias tchèques ont constaté qu'ici, la communauté n'était pas perçue comme étant particulièrement problématique, voire dangereuse.

C'est tout pour aujourd'hui, merci à vous tous de nous écrire, mais surtout de nous écouter. Merci pour vos veux du Nouvel An que nous continuons à recevoir. Bon week-en et bonne semaine !