Mosaïque culturelle
A Jihlava, en Moravie du sud, se tient, ces jours-ci, la 5e édition du Festival international de films documentaires. On peut y voir près de 300 documentaires, dont les courts métrages d'Agnès Varda et de Jean-Luc Godard. Le festival est aussi un lieu de rencontre de réalisateurs, étudiants, journalistes et producteurs, tchèques et étrangers. Pour la première fois, on y organise une Bourse d'idées, où les cinéastes tchèques peuvent présenter leurs projets à des représentants de plusieurs chaînes de télévision européennes.
Les habitants de Brno, toujours en Moravie du sud, ont l'occasion de visiter une exposition qui fait frissonner... Si je vous dis son titre, vous n'aurez plus besoin de commentaire : l'exposition est intitulée La souffrance à travers l'histoire de l'humanité. Eh oui, on y présente différentes sortes de torture, et ceci à l'aide de figurines, empruntées au Musée anthropologique de Saint-Pétersbourg. Parmi les figurines, par exemple celles du tsar russe, Ivan le Terrible, d'Adolf Hitler et de Joseph Mengele, médecin nazi qui faisait des expériences sur les hommes. Ajoutons encore que l'exposition, non recommandée aux enfants, se déplacera, fin novembre, à Prague...
Passons à la danse... Ce n'est pas pour la première fois que les artistes étrangers viennent au festival de danse expérimental, Quatre jours en mouvement, qui se termine, dimanche soir, à Prague. Cette année, les amateurs de danse ont pu admirer la star espagnole Fatima Miranda, l'ensemble anglo-allemand, Gob Squad, le célèbre Teatr Novogo Fronta de Russie, mais aussi le spectacle Sept gouttes et des poussières, de la danseuse française Dominique Porte, installée à Montréal.