La CSOB et le contentieux de l'IPB
La CSOB, (Banque commerciale tchécoslovaque), en achetant l'IPB (Banque postale et d'investissement) alors en situation de faillite, n'a pas acheté que l'actif de la banque et son passif -quoique sous garantie du gouvernement-, elle s'est aussi substituée à l'IPB dans ses actions en justice. Un contentieux portant sur des opérations douteuses passées par l'ancienne direction de l'IPB et correspondant à des milliards de couronnes.
La CSOB, (Banque commerciale tchécoslovaque), en achetant l'IPB (Banque postale et d'investissement) alors en situation de faillite, n'a pas acheté que l'actif de la banque et son passif -quoique sous garantie du gouvernement-, elle s'est aussi substituée à l'IPB dans ses actions en justice. Un contentieux portant sur des opérations douteuses passées par l'ancienne direction de l'IPB et correspondant à des milliards de couronnes.
Le conflit le plus important est avec le puissant groupe financier PPF. Ce groupe avait acquis des actions de la Ceska pojistovna (Compagnie d?assurance tchèque ) à un prix jugé dérisoire et obtenu de l'IPB, dans le cadre de ce contrat, de lourdes astreintes pour retard dans l'exécution, ce qui rend le prix des actions en question plus dérisoire encore. Aujourd'hui, la CSOB demande l'annulation de ces sanctions présumées frauduleuses. Même chose dans son conflit avec Moravan Otrokovice, un géant des accessoires d?avions. La CSOB demande l'annulation des décisions de l'assemblée générale, dont une augmentation de capital. A cause de ce procès, Moravan perd des marchés et s'expose lui-même au dépôt de bilan.