La Police tchèque versus Greenpeace
Jeudi, la police est intervenue contre une manifestation d'activistes de Greenpeace rassemblée à Prague, devant le siège du Bureau national pour la sécurité nucléaire. Les manifestants y ont protesté contre l'approvisionnement en combustible du premier réacteur de la centrale nucléaire de Temelin. Ils étaient plusieurs dizaines à réclamer, sous le bruit de sirènes, l'arrêt des travaux à Temelin.
Jeudi, la police est intervenue contre une manifestation d'activistes de Greenpeace rassemblée à Prague, devant le siège du Bureau national pour la sécurité nucléaire. Les manifestants y ont protesté contre l'approvisionnement en combustible du premier réacteur de la centrale nucléaire de Temelin. Ils étaient plusieurs dizaines à réclamer, sous le bruit de sirènes, l'arrêt des travaux à Temelin. Comme les autorités n'ont pas été prévenues de la tenue de la manifestation et comme le comportement des membres de Greenpeace a été qualifié de trouble à l'ordre public, une unité spéciale de police a dispersé les manifestants. Une trentaine d'activistes ont été arrêtés lors de cette opération. Parmi eux, des étrangers ne manquaient pas. Le scénario suivant a été déjà habituel : tandis que les écologistes de Greenpeace protestaient avec véhémence contre une intervention inadéquate de la police, le ministre de l'Intérieur, Stanislav Gross, a défendu les forces de l'ordre. On peut s'attendre quand même à une évolution dans les jours à venir. D'autant, que la police aura encore son mot à dire dans le cas de certains étrangers qui risquent d'être expulsés du pays, et que les activistes, de leur côté, sont prêts à déposer des plaintes contre les mesures prises par la police.