Conférence sur la désintégration de l'URSS
Ces jours-ci a lieu à Prague une conférence organisée à l'occasion du 10ème anniversaire de la désintégration de l'Union soviétique. Les organisateurs de la conférence se proposaient de révéler les points faibles dans la réaction de la communauté internationale à la crise intérieure de l'Union soviétique, il y a dix ans, et de tirer de cette situation une leçon pour l'avenir.
Ces jours-ci a lieu à Prague une conférence organisée à l'occasion du 10ème anniversaire de la désintégration de l'Union soviétique. Les organisateurs de la conférence se proposaient de révéler les points faibles dans la réaction de la communauté internationale à la crise intérieure de l'Union soviétique, il y a dix ans, et de tirer de cette situation une leçon pour l'avenir. La conférence devait attirer dans la capitale tchèque les ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays. Hélas, les grands vétérans de la diplomatie mondiale se sont excusés. Parmi les grands absents à cette rencontre des diplomates il y a non seulement les anciens ministres de Grande-Bretagne, de France et des Etats-Unis, mais aussi le doyen de la diplomatie allemande, Hans Dietrich Genscher, qui a annulé sa participation au dernier moment. C'est donc l'ancien ambassadeur soviétique à Prague, Boris Pankin, qui a suscité la plus grande attention des médias. A son avis, c'est Staline qui est le responsable principal de la désintégration de l'Union soviétique mais il attribue une part des responsabilités aussi aux dirigeants de la Fédération russe du début des années 90 et notamment à Boris Eltsine. Ce dernier, selon Pankin, n'a pas respecté la volonté du peuple car lors d'un référendum, au printemps de 1991, 73 % des personnes interrogées se sont prononcées pour la conservation de l'Union soviétique.