Nouvelles Lundi, 18. JANVIER, 1999
Fin d'Europalia 98 - République tchèque
Le festival de la culture tchèque, Europalia, a pris fin, ce dimanche, à Bruxelles. Au Palais des Beaux-Arts se sont fermées les portes de la dernière exposition, Prague Art Nouveau - métamorphoses d'un style. La République tchèque a été le premier pays de l'Est dont la culture a été accueillie à cette biennale des arts. Le public a pu choisir parmi 160 manifestations culturelles, dont des expositions, concerts, ballets, représentations de théâtre et cinéma. Europalia a eu lieu non seulement à Bruxelles, mais aussi à Charleroi, Bruges, Luxembourg, Anvers, Namur ou à Maastricht.
Clôture symbolique et originale d'Europalia à Braine-le-Comte
Une clôture symbolique d'Europalia 98 - République tchèque, a eu lieu, samedi, à Braine-le- Comte, une petite ville wallone. Des mélodies des compositeurs - Smetana, Dvorak, Fibich et Martinu - y ont retenti du haut de l'église locale dans l'interprétation d'Elisabeth Duwelz, virtuose du carillon qui, au cours des trois derniers mois, a fait plusieurs tournées à travers les petites villes de la Wallonie, pour y faire connaître la musique tchèque.
Visite à Prague du chef de la diplomatie chypriote
Arrivée, dimanche, à Prague, du ministre des Affaires étrangères de Chypre, Yannakis Kassoulidis, pour une visite de 4 jours. A son programme - les rapports tchéco-chypriotes et la problématique de l'élargissement de l'Union européenne. A Prague, le ministre Kassoulidis rencontrera son homologue, Jan Kavan, les présidents des deux chambres du Parlement et il sera reçu également par le Président Vaclav Havel.
La construction d'une clôture, rue Maticni, à nouveau pomme de discorde
Dans la ville d'Usti nad Labem, en Bohême du nord, les propriétaires des maisons dans la rue Maticni, mécontents de la décision de lundi du gouvernement d'empêcher la construction d'une clôture qui séparerait leurs maisons de celles habitées par des personnes en retard de paiment du loyer, dont surtout les Tziganes, ont envoyé au gouvernement une lettre ouverte. Dans celle-ci, ils demandent que le gouvernement achète leurs maisons pour qu'ils puissent déménager. "Il est incompréhensible que notre demande légitime d'un milieu sûr et propre est interprétée comme une campagne raciste", écrivent-ils dans leur lettre au gouvernement.
Manifestation contre la loi anti-drogue
Plus de 500 jeunes se sont rassemblés, samedi après-midi, sur la place de la Vieille-Ville à Prague, pour protester contre la nouvelle loi anti-drogue, en vigueur dès le 1er janvier. D'après cette loi, la personne chez laquelle la police saisira la drogue en quantité"plus grande que petite", risque une peine allant jusqu'à deux ans de prison. Le principal argument contre, à part la formulation vague concernant la quantité, est que cette loi punit surtout les consommateurs de drogues, non pas les trafiquants. Il n'y a pas que les jeunes à protester contre cette loi. Des voix contre se lèvent aussi du côté des spécialistes en matière de la drogue. Parmi eux, Josef Radimecky, directeur du secrétariat de la commission intergouvernementale anti-drogue, son prédécesseur, Pavel Bem, et d'autres encore.
Rétrospective de l'oeuvre de Jakub Schikaneder prolongée jusqu'au mois de mars
L'exposition Jakub Schikaneder, peintre de Prague au tournant du siècle, ne cesse de présenter un grand intérêt pour les visiteurs. Depuis son inauguration, le 14 mai dernier, jusqu'au 15 janvier, plus de 100 000 personnes l'ont visitée. La rétrospective de l'oeuvre du peintre, qui n'appartenait à aucun courant artistique de son époque, est composée de 135 tableaux. Fidèle au principe du réalisme, Schikaneder l'a enrichi de nouveaux points de vue, influencés par l'intérêt pour les effets lumineux et pour la psychologie de la forme dans la peinture. L'exposition installée au manège Wallenstein durera jusqu'au mois de mars.