Les réactions aux résultats des législatives
Les résultats des législatives sont désormais définitifs, les jeux sont donc faits. Voici les chiffres avec Omar Mounir, et donc la configuration de la Chambre pour les quatre années à venir.
Autrement, comme événement de ce dimanche, une réunion entre le président de la République, Vaclav Havel, et les chefs des partis politiques, au sujet des résultats de ces législatives. Les observateurs estiment que la formation du nouveau gouvernement sera difficile. Les politologues se prononcent différemment sur sa composition. Le professeur Zdenek Zboril, de la Faculté des lettres de l'Université Charles, pense que l'éventualité la plus probable est la formation d'un gouvernement minoritaire social-démocrate. Mais cette fois-ci, sans contrat d'opposition avec qui que ce soit. Le politologue Pavel Saradine, lui, n'exclut pas même la formation d'un cabinet de gauche avec les communistes. Selon Michal Klima, de l'Ecole supérieure des études économiques, la coalition entre les sociaux-démocrates, les unionistes et les chrétiens-démocrates reste une éventualité.
Samedi dans l'après-midi, Jarka Gissubelova a reccueilli des réactions de Vladimir Spidal, président de la social-démocratie.
Resumé de l'entretien: Vladimir Spidla se déclara naturellement satisfait des résultats. En attendant une rencontre avec Vaclav Havel, il est prêt à mener des négociations avec les représentants de la Coalition pour former un gouvernement.Pour commenter la victoire de la gauche aux élections législatives en République tchèque, nous avons invité dans notre studio le journaliste Josef Broz.
Resumé de l'entretien: Josef Broz se déclare très désagréablement surpris par la montée des communistes. En ce qui concerne la victoire de la social-démocratie, il l'attribue à certains succès que le parti a remportés durant son précédent mandat de quatre an ainsi qu'au fait que V. Spidla s'est déclaré, avant les législatives, contre une récidive du contrat d'opposition avec l'ODS. Il espère une orientation proeuropéenne de la République tchèque.
La Coalition, formation de deux partis de droite, n'aura, répétons-le, que 31 sièges à la Chambre. Une réaction de l'un de ses deux leaders, Cyril Svoboda, au micro de Magdalena Segertova.
Resumé de l'entretien: Cyril Svoboda pense qu'une coalition gouvernementale avec la social-démocratie est possible. L'important pour lui est la création d'un gouvernement proeuopéen.Martin Plichta, journaliste du quotidien Le Monde commente pour Radio Prague le principal enjeu des législatives en République tchèque.
Resumé de l'entretien: Le principal enjeu des élections législatives en République tchèque est, pour le journaliste français, l'orientation proeuopéenne du prochain cabinet tchèque. Il souligne en même temps que ces législatives sont importantes, aussi, pour le choix du prochain président de la République, car c'est la nouvelle Chambre qui le votera, l'année prochaine. Le Président en Tchéquie, en effet, n'est pas élu par le suffrage universel mais par le Parlement.
L'une des grandes surprises de ces élections, nous l'avons dit, est la montée des communistes. Miroslav Randsdorf est vice-président de leur parti. Il a confié à Vaclav RichterResumé de l'entretien: M. Randsdorf est satisfait des résultats. Il estime que les communistes ont beaucoup de tâches devant eux.