Les mesures prises par la Galerie nationale

Milan Knizak au Couvent Sainte-Agnès, photo: CTK

Milan Knizak au Couvent Sainte-Agnès,  photo: CTK
Le directeur de la Galerie nationale de Prague, Milan Knizak, et ses collaborateurs ont essuyé, après les inondations, de nombreuses critiques. La presse les accusaient d'avoir occulté les dégâts provoqué par l'eau dans les collections d'oeuvres d'art abritées au Couvent Sainte-Agnès et au château de Zbraslav. On vient de lancer, aussi, une initiative demandant que les collections du Couvent Sainte-Agnès soient transférées à un endroit plus sûr.

Pour démentir ces informations, le directeur de la Galerie a donné, ce mardi, une conférence de presse au Couvent Sainte-Agnès, au rez-de-chaussée de ce bâtiment gothique où, il y avait eu, lors de la crue, plus de deux mètres d'eau. Les conservateurs de la Galerie ont rejeté les rumeurs sur la destruction d'un certain nombre de sculptures en plâtre au Château de Zbraslav. Ils cherchaient aussi à rassurer les journalistes en affirmant que la collection des oeuvres d'art du Moyen Age, qui se trouve au Couvent Sainte-Agnès situé, à même le bord de la Vltava, était en bon état et que l'humidité dans les salles était déjà tout à fait normale et n'était plus dangereuse pour les collections. Les inondations ont changé, cependant, le programme des expositions. Voilà un constat de Vit Vlnas, directeur des collections d'art ancien de la Galerie nationale:

"Probablement jamais plus on n'installera les expositions de l'art du Moyen Age au rez-de-chaussée. On n'y présentera ni les tableaux du maître Théodoricus ni l'exposition de madones qui devrait y être inaugurée au mois de décembre et qui sera installée à cause des inondations au palais Kinsky, place de la Vieille-Ville."