Le Groupe de Visegrad et l'Union européenne

Leszek Miller, Péter Medgyessy, Mikulás Dzurinda et Vladimír Spidla à Budapest, photo: CTK

Le Groupe de Visegrad, formé par quatre pays, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la Tchéquie, vient de décider d'adopter une position commune, lors des négociations avec l'Union européenne. Cela a été décidé, à l'issue d'une rencontre des Premiers ministres des quatres pays, à Budapest.

Leszek Miller,  Péter Medgyessy,  Mikulás Dzurinda et Vladimír Spidla à Budapest,  photo: CTK
Le Groupe de Visegrad, formé par quatre pays, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la Tchéquie, vient de décider d'adopter une position commune, lors des négociations avec l'Union européenne. Cela a été décidé, à l'issue d'une rencontre des Premiers ministres des quatres pays, à Budapest. Il s'agit, surtout, de questions litigieuses, dans certains chapitres des entretiens. En premier lieu l'agriculture. Les quatres pays de Visegrad demandent à l'Union de meilleures conditions pour leurs agriculteurs, après leur adhésion, un raccourcissement de la période transitoire pour le paiement de subventions directes à ceux-ci et de meilleures conditions, aussi, dans les sphères financières et budgétaires. La dernière manche des négociations d'adhésion vient de commencer à Bruxelles, et les pays candidats doivent, quand même, prendre en compte la mise en garde du Premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen : les négociations doivent êtres closes au sommet de Copenhague, sinon, les pays candidats à l'adhésion pour 2004, pourraient bien se retrouver dans la deuxième vague de l'élargissement de l'Union, prévue pour 2007.