L'emprisonnement à domicile
Une réforme du système pénitentiaire révolutionnera les conditions de détention. Les petits délinquants de droit commun vont pouvoir purger leur peine à domicile. Mais le problème de leur surveillance n'est toujours pas réglé.
« C'est essentiellement un moyen de prévention », a déclaré le vice-ministre de la Justice, Vladimir Kral : « Quand un délinquant est condamné avec sursis, le sursis ne l'empêche pas de courir le soir et de commettre d'autres forfaits encore. La détention à domicile, elle, permet de le clouer chez lui en-dehors des heures de travail et les week-ends. »
En pareille situation, des bracelets électroniques munis de puces mouchardes sont nécessaires. Ils renseignent en permanence sur la position du détenu. En attendant l'achat de ces bracelets, ce genre de surveillance incomberait aux personnel des pénitenciers. C'est moins efficace, mais la sanction est lourde en cas d'infraction : le détenu à domicile regagne la prison et y purge à nouveau la totalité de la peine, même s'il était à un jour de la mise en liberté.