Une autre personnalité de marque a visité, ces derniers jours, la République tchèque : le dalaï-lama, chef spirituel du Tibet. Le programme de son cinquième séjour à Prague a été bien chargé. Comme d'accoutumé, le dalaï-lama fut reçu, devant les photographes et cameramen, par son ami, Vaclav Havel.
Une autre personnalité de marque a visité, ces derniers jours, la République tchèque : le dalaï-lama, chef spirituel du Tibet. Le programme de son cinquième séjour à Prague a été bien chargé. Comme d'accoutumé, le dalaï-lama fut reçu, devant les photographes et cameramen, par son ami, Vaclav Havel. Mais cette fois-ci, leur entretien privé, suivi d'une méditation, n'a pas eu lieu au Château de Prague, mais dans le bureau de l'ancien Président tchèque, rue Vorsilska. Dimanche, le dalaï-lama a assisté, dans le cadre du Forum 2000, à une rencontre des représentants des Eglises du monde, mais surtout à la Conférence internationale des groupes de soutien au Tibet. Le dalaï-lama et le gouvernement tibétain en exil y ont formulé leur vif espoir que la situation au Tibet, occupé, depuis les années 50, par la Chine, s'améliore et que le peuple tibétain retrouve bientôt la liberté. A noter que la conférence pragoise a provoqué une controverse entre la République tchèque et la Chine. Cette dernière s'est opposée à sa tenue, en étiquetant le dalaï-lama "d'émigré politique, dont l'action vise à diviser la patrie et nuire à l'unité nationale." La diplomatie tchèque n'a pas hésité à protester, tout en espérant que l'affaire ne détériore ses relations avec la Chine.
