Week-end sportif

Slavia Prague - Banik Ostrava, photo: CTK

C'est le football qui tenait le haut de l'affiche ce week-end en République tchèque. La 22e journée du championnat de première division était ainsi marquée par le duel au sommet entre le Banik Ostrava, leader au classement, qui recevait, samedi, le Slavia Prague, troisième. Résumé...

Slavia Prague - Banik Ostrava,  photo: CTK
Leader avec huit points d'avance sur son premier poursuivant, le Sparta Prague, et neuf sur son rival du jour, le Slavia, le Banik Ostrava avait l'occasion unique, avant le coup d'envoi, de creuser un écart sans doute décisif dans la course au titre de champion. Las !, malgré le soutien fanatique de leurs 18 000 supporteurs, les Silésiens se sont inclinés (0-2) face à un Slavia qui, en plus de s'être replacé au classement, a effacé, du même coup, l'affront (0-2) essuyé une semaine plus tôt à domicile face au rival du Sparta à l'occasion du traditionnel derby pragois. Pour Ostrava, il s'agit, en revanche, de la deuxième défaite de la saison et, surtout, de l'apparition des premiers doutes sur ses véritables capacités à parachever une oeuvre entamée sur les chapeaux de roues au cours d'un automne synonyme de renaissance pour le club d'une ville dont le coeur bat au rythme du football.

Le Slavia, en plus d'avoir affiché une plus grande maîtrise tout au long des débats, a su judicieusement profiter du manque de réalisme du Banik, notamment en début de match, pour s'imposer. La première véritable offensive des Rouges et Blancs, qui s'est terminée au fond des filets adverses, en fut la parfaite illustration (17e). Par la suite, les Pragois, bien organisés autour d'une charnière centrale impériale, se sont contentés de repousser les assauts mal ordonnés d'Ostrava et de procéder par contre-attaques. C'est d'ailleurs l'une d'entre-elles qui leur permit de doubler la mise et de tuer le match peu avant que l'arbitre ne renvoit définitivement les vingt-deux acteurs aux vestiaires (90e).

A l'arrivée, si le Banik Ostrava reste en tête à huit journées de la fin du championnat, il voit désormais dans ses rétroviseurs revenir en boulets de canon le Sparta et le Slavia Prague, deux équipes pour lesquelles toute autre place que la première équivaut culturellement à une saison ratée.