Début du programme crédit logement pour les jeunes ménages

A partir de ce jeudi 9 décembre, les jeunes ménages peuvent contracter un crédit logement à bas intérêt. La seule condition : avoir moins de 36 ans.

Le gouvernement avait conscience du fait que le très faible taux de natalité, en République tchèque, était dû, entre autres, au fait que les jeunes ménages avaient du mal à se loger. Le problème ne réside pas tellement dans la pénurie des logements, mais surtout dans le prix élevé des appartements. Pour cela, il a adopté la loi sur le crédit logement. Elle entre en vigueur ce jeudi. Les jeunes ménages peuvent donc contracter un crédit, dont le montant peut s'élever jusqu'à près de 10 000 euros. Le taux d'intérêt n'est que de 2 % et l'échéance est de vingt années. Cela veut dire que le jeune ménage devra rembourser dans les 50 euros par mois seulement. Lors de l'achat d'un appartement, on ne tient pas compte de son ancienneté. Il suffit que l'un des époux ait moins de 36 ans. En plus de cela, les ménages qui vivent en concubinage peuvent aussi contracter le crédit logement. A condition qu'ils élèvent un enfant mineur. Encore un avantage : les jeunes ménages qui prendront un crédit logement, pourront décompter un millier d'euros pour chaque enfant qui naîtra, après la signature du contrat. Combien de jeunes ménages pourront contracter un crédit logement, avec le budget de l'Etat de cette année ? Une question pour le ministre de l'Aménagement territorial, Jiri Paroubek, l'initiateur de la loi.

« Cette année, il pourrait s'agir de plus de mille jeunes ménages. L'année prochaine, d'environ 5 000. Cela ne concerne que les moyens dont dispose le Fonds national pour le développement du logement. Il est donc possible de réagir à la demande, mais je suis, personnellement, pour utiliser, aussi, les crédits que peuvent allouer les institutions bancaires commerciales ».

Une façon de dire que le ministère de l'Aménagement territorial, dans le cas d'un plus grand intérêt des jeunes ménages pour les crédits en question, subventionnerait une partie des taux d'intérêts pratiqués par les banques.