La Tchéquie face à la catastrophe naturelle en Asie du sud-est

Inde, photo: CTK
0:00
/
0:00

La Tchéquie, comme tous les pays du monde, réagit au séisme qui a meurtri une bonne partie de l'Asie du sud-est. Aide officielle, aide des organisations non-gouvernementales, des associations, informations sur les Tchèques se trouvant dans la région.

Inde,  photo: CTK
« Pas de victimes, cinq blessés, et quelques personnes disparues pour l'instant ». C'est le bilan du cataclysme qui a touché l'Asie du sud-est, à la fin des fêtes de Noël, présenté par l'ambassadeur tchèque en Thaïlande, Jiri Sitler. Dans les autres pays victimes de la catastrophe naturelle, on ne déplore pas de morts parmi les touristes tchèques, pourtant, on compte des blessés et des disparus, des touristes avec lesquels aucun contact n'a pu être établi. Les ambassades et consulats tchèques de la région relèvent surtout des demandes d'aide concernant les passeports, les moyens financiers ou autres propriétés personnelles perdus. Certains touristes tchèques ont décidé de continuer leurs vacances de fin d'année en Thaïlande, en Inde, aux Maldives, au Sri Lanka ou autres pays de rêve de l'Asie du sud-est. D'autres ont décidé de revenir. Les premiers rescapés du Sri Lanka sont arrivés à Prague, ce mardi après-midi. Ce sont surtout les clients des agences de voyages, comme l'explique Jan Papez de l'agence Marco Polo :

« Ce sont des touristes qui reviennent du sud du Sri Lanka, l'une des régions les plus touchées par le séisme. Ils n'avaient plus de toit, les hôtels étant détruits. Nous avons préféré qu'ils rentrent le plus tôt possible ».

L'Armée tchèque est prête à envoyer des appareils en Asie du sud-est. Ils pourraient venir en aide à la compagnie aérienne tchèque, CSA, lors du transport de l'aide humanitaire. Les appareils militaires pourraient aussi transporter les touristes tchèques qui désirent rentrer chez eux. Une décision qui doit être prise par le ministère des Affaire étrangères, comme le dit Miroslav Kostelka :

Miroslav Kostelka  (à droite),  photo: CTK
« La coordination de toutes les opérations revient au ministère des Affaires étrangères. Ce dernier peut demander l'assistance du ministère de la Défense qui est absolument d'accord. Dans le cas d'une demande, les appareils sont disponibles ».

Les organisations non-gouvernementales offrent, également, leur aide, comme la Charité catholique, par exemple. Une partie des moyens financiers de la traditionnelle quête des Trois rois sera envoyée dans les pays sinistrés, comme le confirme le coordinateur de la quête, Marek Navratil :

« Une grande partie des moyens financiers sera envoyée dans les pays les plus touchés de la région. Actuellement, on ne peut donner des détails concrets. La Charité tchèque fait partie de la Charité internationale qui dispose d'une équipe d'urgence pour des cas semblables de catastrophe. Cette équipe fait savoir aux charités nationales où envoyer l'aide et de quelle manière elle sera utilisée ».

L'industrie du tourisme tchèque s'intéresse, naturellement, aux conséquences de la catastrophe sur les activités des agences de voyages tchèques. Selon Jaromir Beranek, de la compagnie Mac Consulting, dans les régions où le bord de mer, seulement, a été sinistré, les touristes reviendront rapidement, et il ajoute :

« Je pense que les agences de voyages tchèques ne souffriront pas tellement de ce cataclysme. Si les clients ne peuvent se rendre en Asie du sud-est, elles peuvent offrir des séjours à Cuba, au Brésil, ou dans d'autres régions du monde ».