Zuzana Cizkova, un jeune talent de la sculpture tchèque, expose au Salon des Indépendants

"Ni jury, ni récompense", telle est la devise du Salon des Indépendants, exposition qui anime la vie culturelle parisienne depuis 1884. Refuge des "refusés" de la scène officielle d'alors, tels Signac, Redon, Monet, Pissaro..., le Salon accueille, à présent, pas moins de 850 artistes de toutes nationalités et près de 20 000 visiteurs. La 116e édition du Salon se tient du 22 avril au 1er mai, à l'Espace Champerret à Paris. Parmi les exposants, on trouve aussi un jeune sculpteur tchèque, Zuzana Cizkova, étudiante à la UMPRUM, Ecole supérieure des Arts et Métiers de Prague. Je me suis entretenue avec elle, quelques jours avant son départ pour Paris :

"C'est ma première exposition en France. Je tiens à remercier les Français pour cette occasion exceptionnelle de se présenter à Paris qu'ils offrent aux jeunes artistes de différents pays. Cette année, chaque nouveau pays membre de l'Union européenne a pu envoyer au Salon un jeune artiste de moins de 30 ans qui a été dispensé des frais d'exposition qui sont, normalement, très élevés."

Zuzana Cizkova expose, au Salon des Indépendants, son oeuvre Vénus 2005, une plastique en bronze sur socle en pierre.

"Après avoir terminé mes études secondaires, axés sur la sculpture sur pierre, j'ai commencé à utiliser d'autres matériaux. La pierre est chère et aussi difficile à manipuler, j'ai besoin des chariots à grande levée et d'un camion remorque etc... Et puis, si je devais transporter une statue en pierre monumentale à Paris, ce ne serait pas facile non plus... "