Cryptomonnaies : un certain savoir-faire tchèque
Minage, portefeuilles, distributeurs automatiques : sur plusieurs fronts, la République tchèque fait partie des pays les plus investis dans l’économie liée aux cryptomonnaies, dont la plus connue reste aujourd’hui le Bitcoin.
Avec General Bytes, la Tchéquie est également le siège d’un des plus grands fabricants de distributeurs automatiques de cryptomonnaies et même tout simplement le nouveau leader mondial sur ce marché des crypto ATM, puisque selon Coin ATM radar, la société tchèque vient de dépasser en nombre de distributeurs dans le monde (1769) son principal concurrent américain Genesis Coin (1689).
Par ailleurs, c’est en Tchéquie qu’a été développé en premier le concept de minage collaboratif. Marek Palatinus, alias Slush, a en effet commencé à plancher dès 2010 sur les travaux du fondateur du Bitcoin connu sous le nom de Satoshi Nakamoto. Pour rendre plus efficace le minage individuel de la cybermonnaie, il a fondé le Slush pool, qu’il compare à un « kolkhoze (JZD) du Bitcoin » et qui est aujourd’hui un des trois principaux dans le monde.
Une autre société tchèque, Invictus mining, fait partie des gros "mineurs" européens, avec des dizaines d'ordinateurs installés dans des usines désaffectées de Moravie par Vladimír Vencálek.
Tous ces "cryptoentrepreneurs" tchèques envisagent aujourd’hui de développer divers projets pour recycler la chaleur dégagée par les ordinateurs pour ce minage qui consomme beaucoup (trop) d’énergie.
Dans le domaine des portefeuilles, destinés à sauvegarder vos Bitcoins, Ethereum, XRP et autres Litecoins, Marek Palatinus a également contribué à faire de Prague un acteur important. La marque Trezor est l’une des plus recommandées sur les sites spécialisés, aux côtés notamment de la marque française Ledger. Trezor est un portefeuille (wallet) conçu par la société SatoshiLabs, cofondé par Slush et basée dans le huitième arrondissement de la capitale tchèque.