La firme japonaise HI-LEX va investir plus d’un milliard de couronnes à Most

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L’entreprise japonaise HI-LEX veut construire dans la ville de Most une usine de construction de portes pour automobiles. L’investissement, de l’ordre de 1,16 milliard de couronnes, environ 43 millions d’euros, a été annoncé ce lundi par l’agence CzechInvest. La construction de cette usine devrait débuter à l’été de l’année prochaine. D’ici à 2023, elle devrait permettre d’employer 250 personnes.

Si la multinationale HI-LEX a choisi la Tchéquie, ce n’est pas par hasard. C’est en tout cas ce que laissent entendre les déclarations de Taro Teraura, l’un de ses directeurs exécutifs en charge du marché européen. « La République tchèque dispose d’une infrastructure entrepreneuriale très efficace et d’une position avantageuse dont nous allons profiter pour notre développement, non seulement en Europe, mais dans le monde entier », explique-t-il. D’après M. Teraura, la firme japonaise a également été sensible au nombre et à la qualité des fournisseurs tchèques.

Cet investissement n’est pas une première. Les entreprises japonaises sont très présentes dans l’industrie automobile en République tchèque. Elles y produisent notamment des produits destinés au marché allemand. C’est ce que souligne Karel Kučera, le directeur général de CzechInvest, qui rappelle que le Japon occupe la seconde place, derrière l’Allemagne, pour ce qui est des investissements étrangers en Tchéquie.

Selon l’agence, les investisseurs nippons auraient mobilisé au total 124 milliards de couronnes, soit 4,6 milliards d’euros, dans des projets dans le pays. Ils auraient ainsi permis la création de près de 30 000 emplois. Parmi les plus importantes de ces entreprises, on trouve Toyota, associée au groupe PSA pour son usine de Kolín, le fabriquant de systèmes de climatisation Denso, ou encore le groupe brassicole Asahi Group Holdings, qui a acquis l’an dernier la première brasserie tchèque, Plzeňský Prazdroj, ainsi que d’autres brasseries centre-européennes pour la somme de 7,3 milliards d’euros.