La fin d'une bonne saison pour les hôtels pragois
La saison 2016 s’avère assez bonne pour les hôteliers pragois. Bien que la capitale tchèque n’ait accueilli cette année aucun événement d’importance mondiale, comme la Coupe du monde de hockey ou différents congrès, entre 90 et 95 % des capacités de tous les hôtels de la ville ont été occupées sans arrêt depuis le mois de mars et jusqu’à la fin de septembre. L’information a été rapportée par le site économique ihned.cz.
Cette tendance positive est confirmée également par le chef de l’hôtel Perla, Tomáš Startl. « Nous profitons du fait que Prague est une des destinations sures et bien accessibles », a-t-il expliqué.
D’après le président de l’Association des hôtels et restaurants, Václav Stárek, les hôtels pragois attirent des touristes étrangers notamment par leurs bas prix. « La qualité des chambre est comparable, voire même plus élevée, que celle des hôtels dans d’autres métropoles européennes. Mais les prix sont plus favorables », affirme M. Stárek, tout en s’appuyant sur les données de la société STR Global. Selon une analyse de celle-ci, une chambre dans un hôtel à Prague coûte en moyen 74 euros par nuit. Même s’il s’agit d’une augmentation de trois euros par rapport à l’année dernière, la plupart des capitales de l’Europe de l’Ouest sont encore plus chères, le prix d’une chambre par exemple à Paris ou à Rome commençant à une centaine d’euros.
Pourtant, comme l’indique ihned.cz, si cet intérêt pour Prague perdure, les hôtels tchèques pourraient, eux aussi, augmenter leurs prix. Pour Tomáš Startl, il ne s’agirait toutefois pas d’une hausse drastique. « Si cette situation va se produire, les prix augmenteront de quelques euros et pas de plusieurs dizaines d’euros », pense l’hôtelier.
A l’heure actuelle, les hôtels pragois disposent d’environ 35 000 chambres, soit de 2 000 de plus que ceux à Vienne. Cependant, la hausse constante du nombre de touristes qui se rendent dans la capitale tchèque, attire de nombreux investisseurs dans cette sphère. Un problème semble néanmoins freiner cette tendance : la pénurie de terrains qui empêche de bâtir de nouveaux établissements d’hébergement.